<513> D'un autre côté, les Suédois sont avancés jusqu'à Prenzlau. L'embarras est de trouver des troupes pour leur opposer, mais je ferai ce que je pourrai.1

Je crois que ma lettre2 viendra à propos en Angleterre. Si les Anglais prennent Québec, il me semble que c'est le moment le plus avantageux pour faire la paix.

Il faut négliger les petits maux, pour courir aux grandes choses. Les Russes marcheront sûrement aujourd'hui ou demain à Guben. On dit qu'ils détacheront Hadik, tant mieux.

Federic.3

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


11397. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

[Waldow, 3 septembre 1759.]4

Depuis ma dernière lettre, les affaires ont changé. Mon frère est avancé à Sorau, Daun a quitté son camp de Triebel et s'est replié sur Mosca.5 Les Russes iront sûrement à Guben. Wunsch marche au secours de Dresde. J'espère, sur de bonnes raisons, qu'il chassera les troupes de l'Empire en Bohême. Alors ces gens de Leipzig qui vous désolent par leurs partis, s'enfuiront d'eux-mêmes. Mandez-moi des nouvelles du prince Ferdinand; s'il est vrai que les Français tiennent à Marburg,6 s'il est vrai que d'Estrées est arrivé, cela reculera les secours que nous attendons de lui.7

L'ennemi a abandonné Kottbus, il tient encore Peitz. Je me réglerai sur les évènements, je profiterai de toutes les fautes de l'ennemi, et comme rien ne me force à présent à combattre, j'éviterai tout engagement, à moins d'y voir de grands avantages.

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig.


11398. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON ROCHOW, COMMANDANTEN VON BERLIN.

Waldow, 4. September 1759.

Ihr könnet nunmehro denen Personen und Familien, so sich bei Annäherung des Feindes von Berlin retiriret haben,8 zu wissen thun, dass, da die Gefahr nunmehro vorbei, sie sicher wieder dahin zurückkommen könnten. Auch muss die Münze, da nunmehro nichts mehr zu besorgen, auch wieder zu Berlin im Gange gebracht werden . . .

Friderich.

Nach einer Abschrift der Cabinetskanzlei.



1 Vergl. Nr. 11406.

2 Nr. 11395.

3 Cöper berichtet am 2. September an Finckenstein über die Gefangennahme von etwa 150 Oesterreichem durch den Husarenrittmeister Legrady.

4 Das Datum von Cöper zugesetzt.

5 Muskau.

6 Vergl. S. 512. Anm. 2.

7 Vergl. Nr. 11374 und 11378.

8 Vergl. S. 482.