11434. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON FINCK.
Waldow, 11. September 1759.
Euer Schreiben unterm 10.1 dieses ist Mir richtig behändigt worden, und müsset Ihr nur nach gemachtem Ruhetag denen Leuten dort gleich zu Halse gehen und Euch wohl angelegen sein lassen, den General Saint-André zu schlagen, damit Ihr nachher die andern mit desto mehr Nachdruck aufsuchen und Ihnen auf dem Leibe gehen könnet.
Nun nur frisch drauf, so ist Sachsen in acht Tage wieder leer.
Friderich.
Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.
11435. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
[Waldow, n septembre 1759.]2
Chiffre à mon frère!
Selon mes nouvelles, Daun est marché à Spremberg. Si cela est vrai, et si vous n'avez aucun empêchement de votre côté, vous pouvez me débarrasser tout d'un coup des Russes en marchant à Guben. Ils ont là leur magasin, couvert à la vérité par un corps qu'il vous sera facile de battre. Si cela réussit, comme cela paraît apparent, nous pourrons ensuite nous tourner tous vers Daun, qui marche sûrement à Dresde pour s'assurer cette conquête. Si vous avez d'autres nouvelles là-bas qui vous empêchent d'agir, je dois m'y soumettre; mais en cas que mes nouvelles soient vraies, c'est un coup décisif que vous pouvez frapper sans risque.
Wunsch a battu Saint-André qui s'était avancé avec 11000 hommes pour reprendre Torgau;3 il lui a pris ses tentes et tout l'équipage de campagne. Finck le joint aujourd'hui, et je ne doute pas qu'ils dissipent toute cette canaille des Cercles; mais ce que je vous écris et ce que nous pourrons faire dans la suite, est plus sérieux et tend à de plus grands objets.
[Federic.]4
Nach dem Concept. Eigenhändig.
1 Aus Torgau, vergl. S. 519. Anm. 5.
2 Das Datum von Cöper zugesetzt.
3 Am 8. September, vergl. S. 528.
4 General Dohna schreibt, Hamburg 11. September, Gerächte, die seine Ehre verletzten, seien über ihn in Umlauf; sie wurden scheinbar bestätigt durch die Verhaftung seines Regimentsauditeurs; er bittet den König, eine Vertrauensperson zu bezeichnen, vor der er in Berlin, sobald die Stadt sicher sei, über alles aussagen könne. Auf dem Bericht finden sich die Weisungen zur Antwort: „Hätte in Hamburg nichts zu thun; Berlin, Stettin, Magdeburg wären Orte, so ihm convenirten. Der Auditeur wäre arretiret, weil er nicht beim Regiment geblieben.“