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Daun est marché à Spremberg avec 30 000 hommes, et on prétend que de là il va à Bautzen. Je n'ai point encore de nouvelles de mon frère. S'il reçoit ma lettre, il marchera à Guben, pour y prendre le magasin des Russes. Si cela réussit, nous nous débarrasserons vite de ces gens-là, et j'aurai les bras assez libres pour réparer les affaires de Saxe et détacher contre les Suédois. Je vous informerai de ce qui arrivera.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


11447. AU COMTE DE LA PUEBLA A VIENNE.

Waldow, 13 septembre 1759.

Je serais charmé, Monsieur, d'accorder à votre intercession la permission à votre neveu le marquis de Pietragrassa,1 capitaine dans votre régiment, de se retirer chez lui sur sa parole. Mais je me vois malheureusement dans le cas de ne pouvoir m'y prêter, par le peu d'attention de votre cour, ce qui, comme vous le sentez très bien, m'oblige au réciproque.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


11448. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON FINCK.

Waldow, 13. September 1759.

Euer Schreiben vom 12. dieses ist Mir so eben eingehändigt worden, und ist Mir nicht heb, dass der Feind so früh zurückgehet; es würde Mir lieb gewesen sein, wann er gehalten hätte. Dem seie aber, wie ihm wolle, so ist doch gut, dass Ihr den Feind von Leipzig wegjaget. Wo der Feind bei Leisnig Stich hält, das würde eben nicht favorable für uns sein, und würdet Ihr Mühe haben, ihm da anzukommen.

Da übrigens in der Gegend von Torgau es an Vorspann fehlet, so müsset Ihr suchen, von Leipzig und daher solchen herbeizuschaffen, indem Ich fast nicht anders als glauben kann, dass in acht bis zehen Tagen starke Fuhren von da her nöthig sein werden, maassen sich alles nach Dresden dem Anschein nach hinziehen wird.

Eben wird mir gemeldet, dass die Russen marschiren. Es wird auf Kottbus gehen, und ich nach Vetschau.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



1 Vergl. S. 330. Anm. 1.