<576> er hin zu marschiren intentioniret sein mag. Ich habe an den Generalmajor von Tauentzien unterm heutigen Dato geschrieben,1 zu Breslau immer auf guter Hut zu sein, und habet Ihr die Leute auf dem Lande warnen zu lassen, ihr Vieh über die Oder zu bringen, auf den Fall der Feind sich ihnen nähern sollte. Auf den Fall der Laudon seinen Marsch auf diesseits der Oder gegen Breslau dirigirete, gedenke Ich gleich Truppen dahin abzuschicken; Ich glaube aber, dass er weiter gehen wird.
Unterdessen müsset Ihr besorgen, dass die Brücke über die Oder bei Ohlau abgeworfen werde, und muss alles Fahrzeug, so auf diesem Fluss in der Gegend befindlich, nacher Brieg geschaffet werden.
Nur alles üble bei Zeiten vorgekehret; so viel möglich, die Pferde und Vieh diesseits der Oder retiriret, Prähme ebenso. Die Russen gehen nach Posen, aber Laudon wird noch hier oder dar was verderben.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.
11512. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.2
Zerbau près de Glogau, 4 octobre 1759.
Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai eu le plaisir de recevoir la lettre de Votre Altesse du 17 de septembre dernier, et je ne doute en aucune façon que vous ne finissiez glorieusement votre campagne, et je me flatte de reprendre Dresde au même temps que Votre Altesse recouvrera Münster. Elle verra, d'ailleurs, par les lettres interceptées que je Lui ai communiquées, il y a quelque temps,3 que les Français ne pensent pas de faire marcher en Allemagne de leurs troupes du Brabant.
Les Russes vont à Posen; Laudon, qui a 27 bataillons et 10 régiments de cuirassiers, fait leur arrière-garde. Je n'ai pu l'entamer, à cause des forêts qui les couvrent; on les a cependant canonnés, et l'on a fait quelques prisonniers. Voilà enfin la correspondance libre. Je n'ose point m'expliquer sur mes opérations, mais il y a toute apparence que la fin de cette campagne ressemblera en tout à celle de l'année passée.
Il est sûr que la France veut la paix; le Canada me paraît autant que perdu.4 Je ne sais pas comme l'on pense à Vienne, je sais qu'il y a une grande disette d'argent, et que l'on emploie tous les expédients imaginables pour en amasser. Nous aurons le dernier boisseau de blé
1 Vergl. dieses Schreiben, das mit dem obigen an Schlabrendorff im ganzen übereinstimmt, bei Preuss a. a. O. Urk.-Buch, Bd. V, S. 131.
2 Die Berichte des Prinzen im Monat October sind aus Kroffdorf datirt. Vergl. S. 516. Anm. 2.
3 Vergl. Nr. 11476.
4 Vergl. S. 552.