<578> se sera décidé dans ses opérations, je vous manderai ce que je ferai en tout cas, et ce que nous pourrons faire conjointement.

Si Harsch détache vers la Haute-Silésie entre ci et ce temps-là, il faut que vous détachiez à proportion vers Neisse; si non, tenez-vous tranquille jusqu'à [ce] que les choses se décident ici.

Adieu, mon cher ami.

Federic.1

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Eigenhändig.


11515. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Zerbau, près de Glogau, 5 octobre 1759.

Der König bestätigt den Empfang des Berichts vom 18. September und verweist auf sein Schreiben vom 3. October.2

L'ennemi est marché à Schlichtingsheim, d'où il menace encore la Basse-Silésie, ce qui me tient en suspens, jusqu'à ce que je voie qu'il se soit déterminé. Cependant, il y a toute apparence que les Russes s'en retourneront en Pologne pour prendre leurs quartiers d'hiver.

J'ai reçu la lettre de la duchesse de Gotha avec l'incluse.3 Les Français veulent la paix. Ils sont jaloux de l'ascendant que les alliés prendront en Europe.4 Bs sont dégoûtés des mauvais succès de cette campagne. Joint à cela l'épuisement de leurs finances, toutes ces choses ensemble leur font désirer la paix. On s'en doute à Vienne, et c'est la raison de la grande circonspection de Daun qui a ordre de ménager son armée au possible. Il se pourrait donc bien que ces bons amis se brouillassent pour la Flandre et le Brabant. Du moins on semble le pressentir à Vienne.

J'ai répondu à la lettre de la duchesse de Gotha, et comme les voies de notre correspondance étaient interceptées, j'ai fait passer ma réponse par le moyen de mon frère qui doit être à présent aux environs de Dresde.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



1 Ein Schreiben an den Major von Seelhorst, d. d. Zerbau bei Glogau 5. October, handelt über ein Commando von 200 österreichischen Husaren, das bei Görlitz sich befindet, und das Seelhorst durch ein Detachement aufheben lassen soll. [Abschrift der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Generalstabs.]

2 Nr. 11509.

3 Das Schreiben der Herzogin, d. d. Gotha 15. September, das der König schon am 22. beantwortet hatte, nebst dem von ihr übersandten Schreiben von Voltaire, das gleichfalls schon am 22. September beantwortet worden war. (Vergl. S. 557. Anm. 1).

4 Vergl. Nr. 11480.