Car, selon ce qui me paraît, elle veut confier tout à Votre Majesté; mais son embarras est qu'elle voudrait cacher à tout le monde son secret, et qu'elle ne voudrait être compromise. Ceci m'a été confié sur mon honneur.“ Schmettau berichtet 'ferner, dass die österreichischen Regimenter in der Gegend von Eger1 und in Baireuth Befehl empfangen hätten, Halt zu machen. | cajolerez la jeune cour au possible — quoiqu'en prenant toujours vos sûretés à certains égards — pour l'entretenir dans de bons sentiments et pour nourrir surtout ceux de la Princesse Électorale qu'elle vous a fait marquer à mon égard. Au surplus, mon sentiment sur ce qui regarde les desseins de l'ennemi sur la Saxe, est que les Autrichiens ont voulu marcher d'abord tout droit en Thuringe, mais comme ils n'ont pu être d'accord avec les Français, ils en ont suspendu l'entreprise et fait halte encore. Federic. |
Nach dem Concept.
10704. AU PRINCE FERDINAND DE PRUSSE A SCHWEDT.2
Breslau, 2 février 1759.
Mon cher Frère. Je viens d'apprendre que votre santé se trouve encore dans un mauvais état.3 J'envoie Cothenius aussitôt à Schwedt, pour qu'il puisse vous prescrire une cure, et je vous prie de ne point venir ici, avant que vous ne soyez tout-à-fait guéri.4 Adieu, cher frère, je vous embrasse de tout mon cœur.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.
10705. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Breslau, 2 février5 1759.
Je vous adresse à la suite de cette lettre une pièce anecdote et très secrète6 qui m'est parvenue de bon lieu, et dont je souhaite fort qu'elle soit imprimée en Hollande dans le dernier secret et de façon
1 Vergl, S. 41.
2 Die Gemahlin des Prinzen war die Tochter des Markgrafen von Schwedt.
3 Vergl. Bd. XVII, 446. 447. 474.
4 Aehnlich ermahnt der König den Prinzen am 15. Februar, so lange er nicht vollständig hergestellt sei, sich in keiner Weise auszusetzen, die vorgeschriebenen Arzneimittel geduldig zu gebrauchen und alle Vorsichtsmaassregeln zu beobachten. [Abschrift der Cabinetskanzlei.]
5 Erst am 11. Februar übersendet Eichel das Cabinetsschreiben nebst der Einlage an Finckenstein mit dem Ersuchen, es durch einen besonderen Courier oder durch eine sonstige „ganz zuverlässig sichere Gelegenheit“ an Hellen weiterzusenden. „Ich kann nach meinem Gewissen nicht sagen, dass das Sujet des Schreibens so sehr importante Affaires anbetreffe, die dergleichen besondere Précautions erforderten, es wäre aber allemal ein Unglück, wenn dasselbe das Sort hätte, unterwegens verloren oder auch nur von vorwitzigen adroitement oder grob aufgemachet und gelesen zu werden.“
6 Es ist die vom Könige verfasste Satire : Lettre de la Marquise de Pompadour à la Reine de Hongrie. Gedruckt in den Œuvres Bd. 15, S. 84—87. Vergl. Bd. 15, S. XV und Table chronologique S. 22; wo die Schrift jedoch, fälschlich, nach der Notiz von Catt, in den September 1758 verlegt ist.