<585> Flügel an Gross-Osten1 und den rechten an Mechau,2 die Bartsch vor sich habend, appuyiret. Es sind heute 50 Gefangene gemacht worden, welches jedoch der Rede nicht werth ist. Wenn Laudon nach Schlesien sollte marschiren wollen, würde es durch einen grossen Umweg geschehen müssen, indem Ich ihm so nahe nicht vorbei lassen würde.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.
11524. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.
Sophienthal, 9 octobre3 1759.
Vous ne concevez pas, mon cher, la combinaison de ces affaires ici.4 Laudon ne peut passer l'Oder qu'à Ratibor ou à Oppeln; on dit que les croates assemblent des magasins de ce côté-là. Il faut détruire ces magasins ou les prendre à l'ennemi et faire ruiner le pont d'Oppeln et de Ratibor avant l'arrivée de Laudon. Il faut, de plus, chasser une troupe de gueux qui se donnent des airs de bloquer Cosel.
J'ai envoyé 5 escadrons de hussards à Breslau. Je leur ordonnerai d'aller à Lœwen; envoyez-y Werner incessamment avec 5 escadrons de son régiment. Instruisez-le des projets de l'ennemi et des miens sur la Haute-Silésie; peut-être qu'avec ces 10 escadrons il pourra remplir ces trois objets-là, de prendre les magasins, de rompre les ponts et de chasser l'ennemi de Cosel.
Quant à moi, je ne puis ni séparer mon armée ni faire des détachements, tant que les Russes et les Autrichiens sont joints ensemble. Ils campent entre Mechau et Grand-Osten, ayant la Bartsch devant eux. J'attends le moment de leur séparation. En peu de jours, les Russes seront obligés draller à Posnanie, et Laudon de gagner la Haute-Silésie; c'est alors que, détachant de l'infanterie pour Breslau, je les préviendrai toujours.
Mon détachement pour Landshut pourra y arriver en trois jours. Si avec ce corps vous marchez droit à Neisse et que vous vous joigniez à Neustadt avec les régiments que je destine pour la Haute-Silésie,5 vous serez toujours en état de harceler Laudon au passage de l'Oder
1 Südwestl. von Guhrau.
2 Westl. von Guhrau. Beide Orte auf dem rechten Ufer der Bartsch.
3 Ein Schreiben vom 9. October an den Marquis d'Argens vergl. in den Œuvres, Bd. 19, S. 91. Ebenda S. 93 ein Schreiben an d'Argens aus dem October ohne Tagesdatum.
4 Fouqué bestätigt, Landshut 7. October, den Empfang des Schreibens vom 6. October (Nr. 11517), erhebt aber den Einwand, dass die für sein Corps bestimmte Kavallerie Laudon gegenüber nicht ausreichen würde, und bittet daher um Verstärkung durch Kavallerie. Eine besondere Gefahr für Oberschlesien sieht Fouqué in dem Fall, dass „Laudon sich der Gegend von Cosel setzte“ ' und zu gleicher Zeit Harsch über Weidenau und Zuckmantel einzudringen suchte.
5 Vergl. Nr. 11517.