10679. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Breslau, 24 janvier 1759.
J'ai reçu votre rapport du 13 de ce mois, qui m'a appris la triste nouvelle de la mort de la Princesse Gouvernante,41-6 dont j'ai été très sensiblement touché. J'en suis d'autant plus vivement affligé que je crains fort qu'après son décès les malintentionnés exilés et soutenus par la France ne remuent au possible pour porter les choses à l'extrémité entre les deux puissances maritimes,41-7 afin d'abaisser et ruiner l'une par l'autre. Mais comme vous n'y saurez rien faire, il faut bien voir tranquillement quel train ces affaires prendront; et ce qui me soulage encore dans mes appréhensions, c'est que de voir les affaires d'une certaine façon entre les mains du digne prince Louis de Brunswick,41-8 à qui vous ne manquerez pas de faire convenablement un compliment de ma part de la manière la plus affectueuse que vous saurez imaginer.
Federic.
Nach dem Concept.
<42>41-6 Die Prinzessin war am 12. Januar gestorben. Mitchell berichtet, Breslau 24. Januar, an Holdernesse: „Yesterday His Prussian Majesty acquainted me with the death of Her Royal Highness the Princess of Orange. He appeared to be much affected with the news, and said he had lost in her one of his best friends, for whom he had the highest value and esteem. On this occasion, it may not be improper to acquaint Your Lordship that His Prussian Majesty had a particular admiration for Her Royal Highness, and used to take every opportunity to repeat her sayings and to commend her wisdom, spirit and conduct.“ [Nach der Ausfertigung im Public Record Office zu London.] Ueber die Krankheit der Prinzessin vergl. S. 19 mit Anm. 5.
41-7 Vergl. S. 35.
41-8 Vergl. Nr. 10686.