10795. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Rohnstock, 24. März 1759.

Fouqué wird benachrichtigt, dass die Grenadierbataillone von Unruh und von Carlowitz nach Neisse marschiren werden und dort die Befehle Fouqué's erwarten sollen.

Vous avez, mon cher, sous vos ordres les bataillons

de Naumeister1
Bodenberg126-11
de Rath1
Jung-Brunswick2
Mosel2
Fouqué2
Queiss2
Creutz126-22
Margrave Henri2
Unruh1
Carlowitz1
 17,

dont j en126-3 décompte 2 à Neisse, reste à 15 ; Lüderitz à part.

<127>
Ensuite 2 000 chevaux Baireuth,
 Werner1 500,
 je vous envoie900 de Seydlitz,
  4400 chevaux.

Voilà tout ce que je puis faire jusqu'à ce moment; car il faut voir où l'ennemi emploiera sa force principale pour m'y opposer, et, selon mes dernières nouvelles, sa grande armée se rassemblera à Kœniggraetz,127-1 et peut-être qu'ils voudront débuter par le siège de Glatz. D'ailleurs, je sais qu'un corps s'assemble à Gabel qu'ils veulent envoyer droit à Berlin, si personne ne s'y oppose. Mon frère aura 18000 Autrichiens avec les Cercles vis-à-vis de lui, et Dohna aura besoin de secours pour agir contre les Russes et Suédois en même temps, de sorte que mon embarras est plus grand que le vôtre, et qu'il ne faut pas que je fasse d'autre disposition que la présente, avant que de voir plus clair et [que] j'en aurai le temps. L'ennemi ne saurait entrer en campagne avant la fin d'avril, et cela fait un grand mois pendant lequel je pourrai prendre mes arrangements.

Federic.127-2

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der Zusatz (die gesammte französische Mitthellung) eigenhändig.



126-1 Wohl Buddenbrock.

126-2 Kreytzen.

126-3 So.

127-1 Am 24. ergeht an Fouqué noch ein nicht vom König selbst aufgesetztes Cabinetsschreiben mit der Mittheilung, dass nach den eingekommenen „Zeitungen“ , „die Operationes der grossen österreichischen Armee gegen Schlesien gerichtet sein und deshalb die ganze Armee bei Königgrätz zusammenkommen soll“ .

127-2 Auf dem Rande eines Berichts des Generalmajors von Puttkammer, d. d. Spremberg 23. März, finden sich folgende Weisungen zur Antwort: „Die Leute rassuriren gegen die Bedrohungen, und sei Meine grösste Curiosité, wo der grösste Klumpen vom Feinde: diesseits, jenseits der Elbe? Weiss, dass sie viel herübergezogen, aber weiss noch nicht recht. Könnte wohl mal recht starke Patrouillen nacher Zittau schicken, von dort Nachricht zu haben.“