10864. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.
[Avril 1759.]165-4
J'ai fait, mon cher, ce que j'ai pu pour vous envoyer des obus; mais cela m'a été impossible. Zieten en avait 6, les autres étaient à Landshut; j'en ai voulu tirer de Schweidnitz, il n'y en avait point, il n'y en a pas à Neisse non plus; de sorte que je vous conseille de prendre quelques mortiers de Neisse.165-5 Voilà tout ce que j'y sais. J'ai 5 petits mortiers; il m'est venu dans l'esprit de vous les envoyer; mais il est g heures, ils ne pourront partir que demain matin, mais, s'ils<166> partent demain, voilà le 13 à Schweidnitz, le 16 à Neisse, et cela viendra trop tard.
Je vous écris tout ceci, pour que vous ne croyez pas qu'il y a de ma faute, si je ne vous ai pas servi comme vous l'aurez désiré.
Adieu, mon cher, je vous embrasse.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Eigenhändig.
165-4 Wohl vom 11. April zu datiren, da der König nach seinen Worten noch nicht in Landshut ist.
165-5 Vergl. Nr. 10861.