11198. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FRÉDÉRIC EUGÈNE DE WÜRTTEMBERG.

[Schmottseifen,] 13 [juillet 1759].

Je vous suis fort obligé, mon cher Neveu, du rapport que vous me faites.399-3 J'attends encore quelque nouvelle qui me viendra entre ci<400> et ce soir, et je crois que je vous enverrai encore les 6 bataillons de la brigade de Rebentisch et vous avancerai sur la hauteur de Kunzendorf; mais je ne puis rien déterminer, avant que d'avoir des nouvelles plus précises de l'ennemi. Je crois que Laudon portera la folle enchère de cette affaire-ci; il faut frotter bien dru les subdélégués, quand leurs supérieurs ne veulent point s'y exposer. Voilà tout ce que je peux faire. Adieu, mon cher neveu, je vous embrasse de tout mon cœur.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königlichen Staatsarchiv zu Stuttgart. Eigenhändig.



399-3 In einem dritten Schreiben vom 13. Juli, das wie die vorangehenden (Nr. 11193 und 11194) vom Cabinetssecretär aufgesetzt war, hatte der König für einen zweiten Bericht vom 13. danken und bemerken lassen: „Ich denke, dass Laudon bei Gelegenheit seiner Ausschreibungen noch um mehr Leute kommen wird“ .