11464. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.
[Kottbus, 17 septembre 1759.]547-3
Chiffre au comte Finck!
Les Russes sont marchés à Guben. Je suis venu ce matin à Kottbus, et je nettoie à présent tous les détachements que l'ennemi a postés à Spremberg et Senftenberg, pour rétablir la correspondance si nécessaire avec mon frère. Il a eu quelques avantages sur l'ennemi; il est à Lcebau. J'ai eu aujourd'hui de ses lettres. Daun est à Bautzen. Cette situation est passable, mais elle n'est pas bonne. Il faut qu'un<548> corps de mes troupes joigne l'Elbe vers Grossenhain ou Meissen, pour communiquer avec Finck. Il faut qu'un autre corps tienne la Silésie. Alors nous serons en règle, et les choses pourront encore se redresser.
Ceci fait une abominable campagne. Si mes lettres peuvent parvenir à mon frère, le mal pourra peut-être encore se redresser. L'embarras est que je ne saurais disposer des troupes selon ma volonté, et que le hasard seul dirige presque nos affaires. Ô Athéniens, qu'il en coûte de mériter votre approbation!
Federic.
Nach dem Concept. Eigenhändig.
547-3 Das Datum von Cöper zugesetzt. Vom 17. vergl. auch ein Schreiben an d'Argens in den Œuvres Bd. 19, S. 88.