<164> zu agiren den Anfang machen dörften. Ich will solche Nachricht von Euch baldmöglichst, doch auch mit möglichster Zuverlässigkeit erwarten.

Friderich.

Nach dem Concept.


11903. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A MADRID.

Freiberg, 12 mars 1760.

J'ai reçu avec toute la satisfaction possible, Milord, la lettre que vous m'avez faite du 11 février, et vous suis bien obligé des avis intéressants qu'elle me donne.1 Je suis bien persuadé que la France porte à présent ses vues à détacher l'Espagne de l'Angleterre et à mêler celle-là dans les brouilleries présentes. Cependant, le grand épuisement en finances où la France se trouve actuellement, me fait croire qu'elle [ne] voudra songer à faire beaucoup de campagnes encore, et quant au tour qu'elle a pris par engager l'Espagne à faire à l'Angleterre des propositions favorables à la France, cette dernière sera toujours à même d'éluder ce tour, en déclarant qu'il n'y avait pas moyen de séparer les affaires de mer et de l'Amérique d'avec celles du Continent et de l'Allemagne, ce qui ferait évanouir d'abord cette ruse française.

Au reste, j'ai été bien aise de voir que la cour de Madrid reconnaît ses intérêts au point de ne vouloir pas l'agrandissement de la nouvelle cour de Vienne, par les suites funestes qui en résulteraient aussi à son égard.

Federic.

Nach dem Concept.


11904. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Freiberg, 12 mars 1760.

J'ai reçu, par le courrier que vous m'avez dépêché, vos rapports du 26 et du 29 du février dernier. Si le ministère anglais n'a pas tout-àfait applaudi à l'endroit de ma réponse au roi Stanislas,2 où je dis que les deux cours impériales avaient refusé le congrès, il faut considérer que dans le temps que j'écrivis ma susdite lettre, tous mes avis étaient que ces deux cours ne voulaient point adopter la proposition qui leur avait été faite de paix et de congrès; que ces avis furent assez confirmés par la réponse indécente que la cour de Pétersbourg avait fait remettre à ce temps à M. Keith,3 et qu'au surplus cette réponse à la déclaration ne nous a pas été rendue jusqu'à ce moment-ci, et que nous n'avons d'autre indice de la recevoir encore que par ce que le comte d'Affry nous en a dit discursivement.4 Au reste, ma réponse n'a été faite qu'au roi Stanislas dont la connaissance personnelle que j'ai de



1 Vergl. über den Inhalt des Berichts Nr. 11904 und Nr. 11906.

2 Vergl. Nr. 11820 und Nr. 11821.

3 Vergl. Nr. 11740.

4 Vergl. Nr. 11885.