11915. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Freiberg, 14 mars 1760.
J'ai reçu votre rapport du 11 de ce mois. Il est bien sûr et constant que les Autrichiens n'agiront point de concert avec les Suédois.1 Le contraste entre ces deux nations à peu près également vaines serait trop fort, et [elles] seraient bien peu d'accord; nonobstant cela, quoique ce concert n'existera pas, toutes les deux nations nous font assez de mal, et ce n'est pas sans peine que je me vois obligé de m'opposer tant à l'une qu'à l'autre.
Il y a quelques rayons d'espérance qui percent à travers des ténèbres d'Egypte,2 et je m'attends à quelque miracle du bon génie qui veille sur la Prusse.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.
11916. AN DEN OBERSTLIEUTENANT VON REICHMAN, VICECOMMANDANTEN VON MAGDEBURG.
[Freiberg, März 1760.]
Ganz recht.3 Markgraf Karl soll Auswechselung richtig machen. Er möchte die Gelegenheit nehmen, Daun schreiben: merkte wohl, dass sie eben die Chicane machen wie vor Bataille von Leuthen;4 aber glauben, dass bei ersterer Gelegenheit, da Avantage über sie hätte, ebenso machen würde; dass 5 sie Kartell brechen.
Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort am Rande des Berichts von Reichman, d. d. Magdeburg 12. März.
1 Finckenstein hatte auf Grund eines Schreibens von Münchhausen, d. d. Hannover 5. März, berichtet, „que les cours alliées ne paraissaient pas encore être décidées sur le plan de la campagne prochaine; que la Suède avait désiré que les Autrichiens tâchassent de la joindre dans le cours de la campagne, mais qu'il ne paraissait pas jusqu'ici que cette proposition eût fait fortune à Vienne.“
2 Vergl. Nr. 11907.
3 Reichman hatte, Magdeburg 12. März, die Liste der nach Magdeburg eingebrachten Geiseln (vergl. S. 8. 51) übersandt.
4 Vergl. Bd. XVI, 438.
5 Zu beziehen auf „merkte wohl“ .