<257> und vor Mich mitbringen, auf dass, wenn die Oesterreicher noch Neisse belagern werden und Ich alsdann zum Entsatz hinkomme, Ich nicht nur aus solchem Plan Mich aller Gegenden und Situationen erinnern könne, wo Ich den Feind am füglichsten anzugreifen habe.1
Da Ich auch den Ingenieurmajor Lefèbvre schon vor verschiedenen Tagen von hier abgeschicket habe,2 um sich in Neisse zu werfen und den Generallieutenant von Treskow bei einer Defension zu assistiren, so sollet Ihr denselben, im Fall sich der Feind über die Neisse gezogen hätte oder einige Unsicherheit vor ihm wäre, bestens secondiren, damit er sich noch in Neisse werfen könne.
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
11996. AU PRINCE LOUIS DE BRUNSWICK A LA HAYE.
Prinz Ludwig von Braunschweig übersendet, Haag 4. April, in drei Exemplaren die Antwort auf die Declaration von Ryswyk::3
„Leurs Majestés Britannique et Prussienne ayant trouvé bon de témoigner, par l'acte de déclaration qui a été délivré de leur part à La Haye, le 25 novembre dernier, aux ambassadeurs et ministres des cours de Versailles, de Pétersbourg et de Vienne auprès des Seigneurs États-Généraux des Provinces-Unies que, désirant sincèrement contribuer au rétablissement de la tranquillité publique, elles étaient prêtes à envoyer des plénipotentiaires dans le lieu qui sera estimé le plus convenable, afin d'y traiter sur cet important objet avec ceux que les parties belligérantes jugeront à propos d'autoriser de leur côté, pour parvenir à un but aussi salutaire, Sa Majesté le Roi Très Chrétien, Sa Majesté l'Impératrice de Toutes les Russies et Sa Majesté l'Impératrice-Reine de Hongrie et de Bohême, également animées du désir de contribuer au rétablissement de la tranquillité publique sur un pied solide et équitable, déclarent en échange :
Que Sa Majesté le Roi Catholique ayant bien voulu offrir sa médiation pour la guerre qui subsiste depuis quelques années entre la France et l'Angleterre, et cette guerre n'ayant d'ailleurs rien de commun avec celle que soutiennent également depuis quelques années les deux Impératrices avec leurs alliés contre le roi de Prusse, Sa Majesté Très-Chrétienne est prête à traiter de sa paix personnelle avec l'Angleterre par les bons offices de Sa Majesté Catholique, dont elle s'est fait un plaisir d'accepter la médiation.
Quant à la guerre qui regarde directement Sa Majesté Prussienne, Leurs Majestés le Roi Très-Chrétien, l'Impératrice de Toutes les Russies et l'Impératrice-Reine de Hongrie et de Bohême sont disposées à donner les mains à l'établissement du congrès proposé; mais comme, en vertu de leurs traités, elles ne peuvent prendre aucun engagement relatif à la paix que conjointement avec leurs alliés, il sera nécessaire, pour qu'elles puissent s'expliquer définitivement sur ce sujet, qu'avant tout il plaise à Leurs Majestés Britannique et Prussienne de faire parvenir leur invitation à un congrès à toutes celles des puissances qui se trouvent directement en guerre contre le roi de Prusse, nommément à Sa Majesté le Roi de Pologne, Électeur de Saxe, ainsi qu'à Sa Majesté le Roi de Suède, lesquels spécialement doivent être invités au futur congrès.“
1 So.
2 Vergl. S. 255. 256.
3 Vergl. S. 151 und Bd. XVIII, 762. — Eines der Exemplare der Gegendeclaralion ist vom österreichischen Gesandten, Baron Reischach, eines vom französischen Gesandten, Grafen d'Affry, das dritte vom russischen Gesandten, Golowkin, unterzeichnet.