<30> de la peine de la Bohême tout ce qu'il faut pour faire subsister son armée. Au reste, il n'y a que le terrain très difficile et inattaquable, surtout dans une saison aussi rude que celle d'ici où il a sa position, qui m'a empêché de le recogner tout-à-fait dans la Bohême.1. ...
Federic.2
Nach dem Concept.
11764. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Freiberg, 18 janvier 1760.
Quoique je sois dans la plupart des choses que vous touchez dans la lettre que vous m'avez faite du 15 de ce mois, de votre sentiment, néanmoins, pour ce qui regarde le chipotage des Français avec les ministres anglais, je n'en suis point ombragé, ni du silence qui en a régné jusqu'ici dans les rapports de Knyphausen. Il n'a été presque pas possible que celui-ci en ait pu être informé au temps qu'il a fait sa dernière dépêche, où presque tous les ministres anglais étaient à la campagne; et comme nous n'avons des rapports du baron de Knyphausen depuis le 1er de ce mois, il faut croire qu'il en a fait pendant cet intervalle d'autres, bien intéressants, sur ce sujet qui sont en chemin ou qui, par les vents contraires, n'ont pas pu passer la mer encore. Il est toujours à croire que ses rapports, que nous aurons les premiers, nous éclairciront sur bien des choses.
Je ne suis, ainsi, pas en peine sur l'Angleterre, mais, ce qui m'inquiète encore et ce qui nous serait fort préjudiciable, c'est que les Français ne voudraient faire une paix particulière avec les Anglais, sans travailler à une pacification générale, ce qui n'est, cependant, pas croyable, si tant est que leur épuisement des finances est si grand qu'on le dit. Quant aux Autrichiens et aux Russes, il ne faut pas douter qu'ils n'aient envie de prolonger la guerre.
Federic.3
Nach der Ausfertigung.
1 Der König bittet zum Schluss um Zusendung von spanischem Schnupftaback.
2 In einem zweiten Schreiben, Freiberg 18. Januar, wird dem Lord der Empfang seiner Berichte vom 14. und 16. November angezeigt, im übrigen auf den obigen Cabinetsbefehl verwiesen.
3 Eichel übersendet, Freiberg 19. Januar, dem Minister ein auf der Post geöffnetes Schreiben des holländischen Gesandten in Petersburg, Swart, an den Greffier Fagel, d. d. Petersburg 30. December 1759, welches die Meldung enthält, dass der Graf Hordt (vergl. S. 11) nicht den Schweden ausgeliefert werden, sondern in einer russischen Festung als Staatsgefangener bis zu seinem Tode bleiben solle. Eichel ertheilt den Rath, dem mit den Auswechselungsgeschäften betrauten General Wylich hiervon Mittheilung zu machen, da demselben „von dem ersten russischen Commissario die theuresten und schriftlichen Versicherungen wegen einer baldigsten Auswechselung des Obristen Graf Hordt gegeben worden“ , und empfiehlt, gefangene schwedische Officiere zurückzuhalten.