<421> und gehet dergleichen, zumalen bei Glatz, nicht an. Ich erwarte also ganz gewiss und ohnfehlbar zwischen hier und dem 20. dieses die vorerwähnte Nachrichten von Euch. Wenn es hier zu einer Decision kommet und die Sachen vor Mich mit göttlicher Hülfe gut gehen, so werde Ich positivement Anfanges künftigen Monates in Schlesien sein. Wenn Ich erste da bin, so sehe Ich schon zwei Moyens, um Glatz zu entsetzen, die Posten zu Fürstenstein und zu Landeshut aber müsset Ihr absolute wieder haben. Wie Ihr nun solches angreifen wollet, um solche wieder zu bekommen, darüber müsset Ihr nicht erst bei Mir wieder anfragen, denn Ich solches Eurem Savoir-faire und Disposition überlassen muss, als eine Sache, worauf Ihr arbeiten müsset und wovon Ich Mich nicht von hier aus mehren kann.
Friderich.
Mes généraux me font plus de tort que l'ennemi, parcequ'ils manœuvrent toujours de travers.
Das Hauptschreiben nach dem Concept, der in der Ausfertigung eigenhändige Zusatz nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
12170. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Au quartier général de Proschwitz,1 15 juin 1760.
Je viens de recevoir ici la lettre que vous m'avez faite du 12 de ce mois. Pour vous répondre, je commencerai de ce qui regarde mes circonstances, et vous dirai que je suis passé aujourd'hui l'Elbe, où le prince de Holstein-Gottorp m'a joint avec ses escadrons de dragons. Nous avons fait prisonniers un capitaine, un officier avec 50 hommes à peu près du régiment de l'Empereur. Mes ponts sont déjà établis auprès de Meissen, de sorte que ma situation présente est actuellement hors de tout hasard. Les manœuvres de Laudon qui, jusqu'à présent, me paraissent très douteuses et me donnent des soupçons encore, font que je n'aventurerais rien sur de simples démonstrations, et avant que de n'avoir des nouvelles sûres qu'il fait amener du gros canon.
Quant à ce qui vous concerne, je crois que le plan qu'on vous a proposé, d'armer les paysans contre les cosaques, n'opérerait que la ruine totale du pays, si on le suivait. Nous avons eu le même projet en Prusse au temps de la première invasion des Russes dans cette province-là; nous avons fourni dans ce temps-là aux paysans des armes à feu, de la poudre et du plomb, et leur avons proposé de vieux officiers pour les conduire; mais tout cela a tourné à notre grand malheur. Nous ne saurions fournir aux paysans de la Nouvelle-Marche et de la Poméranie ni armes, ni munitions, ni gens pour les conduire; ainsi je crois qu'il ne faudra pas penser à l'exécution d'un pareil projet.
1 Nördl. von Meissen, rechts der Elbe.