<476> je m'en rompe la tête, il est difficile d'en prendre un qui soit bon. Voilà pourquoi je serai obligé d'agir au hasard; il ne me reste aucun autre moyen. On me donne des espérances au sujet d'un secours; mais je n'en vois aucun effet, et dans la situation [pressante] où je suis, il me faut de l'effet.

Je joins ci-clos les nouvelles que je viens de recevoir de Varsovie et de Pétersbourg.1 J'y ajoute un blanc signé de ma main, pour en faire votre usage à l'égard de cet officier russe dont votre lettre fait mention.2

Quant à ce qui regarde les reconnaissances en argent à des officiers qui ont fait une action distinguée contre l'ennemi, je souhaiterais que vous fussiez plus généreux et donniez plus largement, afin de les animer et d'autres à les imiter. Si le fonds destiné à cet usage s'épuise, vous n'avez qu'à me le mander; je le rafraîchirais avec bien du plaisir.

Vous aurez de la peine à vous représenter mon embarras et ma situation! Je ne saurais faire ici que des fautes et ce qui serait, dans un autre temps, [contre] la raison et les règles de la guerre; mais je suis forcé d'agir, au hasard de ce qu'il en arrivera, et, malgré tout, je serai nécessité de voir comment je pourrais débarrasser la Silésie, s'il y a moyen de le faire encore.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12233. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON HÜLSEN.

[Gross-Dobritz, Juni 1760.]

Danke Nachricht. Hier nichts neues als die Detachements von die 10 Bataillons und 2 Comp[agnien]. Nicht nach Schlesien], s[ondern] nach.....3

Gestern ist Brentano sein Corps auch nach Königsbrück marschirt. Ob Lacy steht oder weg ist, nicht positive ...; glaube, es morgen zu erfahren.4

Bitte sehr alle Sorge, Nachricht geben.

Fouqué sein Corps ist ohngefähr 6000; 1700 Mann sind durch, das übrige ist mausetodt und blessirt. Der Feind hat viel verloren.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Hülsen, d. d. Froschwitz 29. Juni.



1 Liegen nicht vor.

2 Der Prinz hatte, Landsberg 26. Juni, berichtet: „Le juif Sabatky est venu m'apprendre qu'un officier russe veut servir d'espion, si vous voulez donner un billet, signé de votre main, comme quoi il sera lieutenant-colonel, et qu'il recevra une pension à la paix.“

3 Vielleicht ist „Bischofswerde“ zu lesen.

4 Eichel schreibt am 28. Juni an den Minister Finckenstein: „Hier ist heute wiederum was von dem feindlichen Lager aufgebrochen; ob es Brentano allein oder aber auch Lacy sei, weiss man noch nicht eigentlich, noch wohin der Marsch gegangen; man wird es aber noch diesen Abend erfahren. Daun stehet noch. Wir sehen täglich gewissen Briefen entgegen. [Vergl. S. 468.] In gewissen Umständen erfahre ich, dass die Ungewißheit des Sorts fast so übel wie der Tod selbst fei.“