<498> unschuldigen Einwohner zu Landeshut begangen, werden Ew. Excellenz aus einer, dem heute schon an Dieselbe abgegangenen Paquet mit angelegter Pièce1 bereits ersehen haben. Mir däucht, dass es nicht ohndiensam wäre, aus solcher einen Extract zu formiren und diese Grausamkeiten mit allen natürlichen Farben darin abzuschildern, auch solchen sonderlich denen auswärtigen Zeitungen inseriren zu lassen, damit doch die Procédés solcher Leute der Welt bekannt werden, die sich nicht entblöden, wie in beiliegendem Imprimé zu Warschau geschehen, Sachen mit so falschen und ridiculen Exclamationen zu beschreiben, wo doch weiter nichts geschehen, als was sonst die Oesterreicher selbst in Sachsen und sonderlich in der Lausnitz gethan, dass man nämlich zur Subsistance der Truppen Getreide, Mehl, Fourage und Vieh, auch Pferde zum Transport liefern, nicht aber un désert du pays ennemi nach dem Ausdruck der Belle-Isleschen Briefe2 machen lassen. Die grossesten Furies und Grausamkeiten dieser Leute heissen bei ihnen raison de guerre und peccadilles; was andere zur höchsten Nothdurft nehmen, wird als Verwüstungen, Landesverderb p. qualificiret . . .

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.

[Relation.]

Du quartier général de Grüne Wiese, 16 juillet 1760.

La nuit du 8 au 9, le Roi quitta le camp de Bautzen, dans l'intention d'attaquer le général Lacy qui se tenait dans les environs de Roth-Nauslitz. Sur la nouvelle de notre marche, il leva son camp avec la plus grande hâte et ne fit qu'une traite jusqu'à Dresde. La précipitation de sa marche ne nous permit pas de le joindre, et on ne lui prit qu'un officier et quelques hussards. Le Roi prit le camp de Harthau. Le 10, le Roi marcha à Weissig et se saisit de l'important défilé du Cerfblanc. Le général Zîeten, avec un corps, prit le camp de Marsdorf. Le général Lacy passa le même jour l'Elbe. Le 12, l'armée marcha à Reichenberg, où l'on rasa le camp retranché des ennemis, lequel, par l'épaisseur de ses ouvrages et le nombre de ses palissades, ressemblait plutôt à une forteresse qu'à un camp. Le 13, nous pas sâmes l'Elbe. A notre approche l'armée de l'Empire abandonna le camp inattaquable de Plauen, le général Lacy la suivit, et tous deux se retirèrent du côté de Pirna. L'ennemi tenait encore le Grand-Jardin, on l'en chassa et lui prit un officier et 40 hommes. Dresde fut investi, le duc de Holstein, avec un corps, resta de l'autre côté de la rivière pour resserrer la ville. Le 14, nous attaquâmes les faubourgs et nous en rendîmes maîtres après quelque résistance. On fit quelques prisonniers et il arriva nombre de déserteurs. Le Roi, d'un côté, et le duc de Holstein, de l'autre, battent la ville, le commandant a mis le feu à la partie des faubourgs que nous n'avions pas encore occupée, et justifie par là bien clairement la conduite que le général Schmettau se vit obligé de tenir en 1758, contre laquelle cependant nos ennemis ont tant crié.

Nach der Ausfertigung.


12258. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Au quartier de Gruna, 17 juillet 1760.

J'ai reçu, dans ce moment, la lettre que Votre Altesse m'a faite du 11 de ce mois. Vous saurez croire que je suis très fâché de ce que la Fortune n'a pas tout-à-fait fait prospérer l'entreprise que mon



1 Liegt nicht bei.

2 Vergl. Bd. XVIII, 517. 668.