<517> parties de la ville, la grande chapelle catholique avec les autres églises n'en ont cependant pas souffert, hormis peut-être celle de la Sainte-Croix, qui apparemment sera endommagée par la chute de sa tour, qui proprement a occasionné cet incendie.
Pour votre direction je vous dirai que Daun campe auprès desScheunen; Lacy avec son corps entre Gross-Sedlitz et la petite ville de Dohna, un profond défilé devant soi; l'armée de l'Empire derrière Maxen. Vous vous figurerez par là, combien il m'est impossible dans cette situation d'entreprendre quelque chose contre un ennemi si supérieur en nombre.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
12281. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Au quartier général de Leubnitz, 23 juillet 1760.
J'accuse votre rapport du 9, pour vous dire que c'est avec mes ministres du département des affaires étrangères avec lesquels seuls il [faut] vous arranger dans ces moments-ci sur ce qui regarde votre chipotage avec le prince Radziwill, et sur tout ce qui a quelque rapport aux affaires de la Diète qui va s'assembler;1 mes occupations militaires trop sérieuses ne permettant pas que je saurais suffire à d'autres.
D'ailleurs, vous devez savoir qu'entretemps un bon rapport de vous sur ce qui se passe dans la Turquie et à ses frontières, que vous avez mis presque tout-à-fait en oubli, m'intéresse plus à présent que les plus amples rapports que vous saurez m'adresser sur les affaires de la Pologne. A quoi vous vous conformerez.
Federic.
Nach dem Concept.
12282. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Quartier général de Leubnitz, 23 juillet 1760.
J'ai reçu votre dépêche du 15 de ce mois. Au sujet de laquelle et principalement de ce que vous avez marqué à moi seul, je veux bien vous faire observer qu'à la première occasion que vous aurez pour répondre au baron dont il en est question,2 vous lui marquerez de ma part que, dans les conjonctures présentes et dans ce moment, je ne saurais faire aucune réflexion sur une négociation secrète et séparée entre moi et la cour de Versailles, ni en espérer quelque succès, et que, d'ailleurs, je n'aimerais pas d'entrer avec la France dans un chipotage sur ce sujet, sans que j'en aie préalablement communiqué avec la cour de Londres.
Pour ce [qui] regarde le retour du comte d'Affry à La Haye et le silence qu'il garde encore relativement à ses nouvelles instructions,
1 Vergl. dazu Nr. 12212.
2 Edelsheim. Hellen hatte die Abschrift eines Briefes d. d. [Turin] 25. luni überschickt, den er von Edelsheim erhalten hatte.