<581> attendant, je ferai demain un mouvement du côté gauche, pour voir, si, nonobstant Frankenstein, je saurais faire changer l'ennemi de sa position présente; et, d'ailleurs, il me faut ce mouvement, pour ravoir Schweidnitz au dos. Quoique je trouve ici de grandes difficultés, ce ne sont, cependant, pas mes plus forts embarras, mais mes plus grandes peines sont: pour Colberg,1 que l'ennemi presse, pour les Suédois, pour les Russes, qui ne sont pas encore tout-à-fait sortis de la Silésie, et encore pour l'armée de l'Empire en Saxe. Il faut que j'attende les évènements; vous saurez être persuadé, en attendant, que je fais tout ici ce qui est possible, pour corriger mon sort; je suis obligé, cependant, d'abandonner le reste au hasard.

Mes vœux les plus fervents sont pour le prompt rétablissement de votre santé et que vous soyez au moins, mon cher frère, bientôt à même de retourner au plus tôt mieux à l'armée, parceque, faute de bonne assistance, je me trouve souvent dans les plus grands embarras, dont à peine je sais quelquefois me tirer.

Je me porte un peu mieux à présent,2 mais j'ai encore les hémorrhoïdes aveugles. Tout cela ne serait rien, sans les inquiétudes que vous pouvez vous figurer facilement; mais tout finit dans le monde, ainsi mes inquiétudes finiront de même, quand le période fatal sera passé. Adieu, cher frère, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


12364. [AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.]3

[September 1760.]

Ich vermuthe, dass der geänderte Marsch derer Russen4 seinen Grund in der Belagerung von Colberg haben muss, welche, wie Mir der Prinz von Bevern geschrieben, die Russen sehr pressiren,5 und dass also das Corps von Tschernischew zum Observationscorps dienen soll, damit Ihr nicht Colberg zu Hülfe marschiren könnet. Nehmen die Russen Colberg, so ist kein Zweifel, dass Tschernischew seine Winterquartiere wird in Hinterpommern und in der Neumark etabliren wollen.

Ich bin inzwischen hier noch in der Situation, dass Ich zur Zeit ohnmöglich was dahin detachiren kann, bis sich hier die Sachen etwas geändert haben. Sollten die Russen ihren Marsch auf Krossen richten,



1 Vergl. Nr. 12361.

2 Vergl. Nr. 12350.

3 Das obige Schreiben, welches nur im Concept vorhanden und weder mit Adresse noch mit Datum versehen ist, liegt bei den Akten des Majors von Lichnowsky, ist aber sicherlich an Goltz gerichtet (vergl. dazu Nr. 12382) und vermuthlich vom 16. oder 17. September zu datiren.

4 Nach der Mark und Pommern.

5 Vergl. Nr. 12361.