<587> Colberg emportiren, alsdenn das dortige Corps nach Pommern marschiren werde, welches wir ihnen solchenfalls nicht hindern können. Sollte aber Colberg, wie Mir der Prinz Bevern Hoffnung machet, entsetzet werden,1 sodann glaube Ich, dass sich das dortige Corps Russen nach Polen ziehen wird.
Friderich.
Nach dem Concept.
12369. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Quartier de Dittmannsdorf, 19 septembre 1760.2
Chiffre Prince Henri!
Nous venons de tourner encore l'ennemi. Nous sommes descendus par Hohenfriedberg dans la plaine, nous avons gagné les hauteurs de Giersdorf,3 où votre régiment et celui de Jeune-Brunswick, les seuls qui y fussent arrivés, furent attaqués par 8 bataillons autrichiens; ils se sont si bien distingués qu'ils ont chassé l'ennemi; ils ont pris 16 canons, environ 200 prisonniers, 3 officiers, et nous sommes heureusement sur les hauteurs entre Reussendorf et Seitendorf. Knobelsdorff est tué, Thiele et Dcenhoff- blessés; votre régiment a le plus souffert; je compte, morts et blessés, 160 hommes. Les carabiniers autrichiens, en tout, avec les dragons, 20 escadrons, ont attaqué l'infanterie en marche et ont été repoussés avec perte de 2 ou 300 hommes; le général qui les a commandés,4 est tué.
Voilà de petits avantages, mais rien de décisif. Au moins, notre situation vaut mieux pour les subsistances, car nous couvrons Schweidnitz, et l'ennemi a entièrement abandonné la plaine; mais, mon cher frère, tout cela, dans le fond, ce n'est que bagatelle.
Federic.
Nach dem Concept. Eigenhändig.
12370. [RELATION.]5
Du quartier général du Roi à Dittmannsdorf, 19 septembre 1760.
Le Roi, ayant trouvé dans le terrain de Baumgarten des obstacles insurmontables qui l'empêchaient d'aller au but qu'il s'était proposé,
1 Dem Herzog von Bevern in Stettin wird am 19. September geschrieben: „Die gute Versicherung, welche Ew. Liebden Mir in Dero Schreiben vom 13. dieses wegen Conservation der Festung Colberg geben, ist Mir ohngemein erfreulich gewesen, und hoffe Ich gewiss, dass Dieselbe solche realisiren und Mir die baldige Nachricht von dem Success der Sache geben werden.“ Bevern hatte in seinem Bericht gemeldet, er hoffe, „da die von hier mit einiger Artillerie abgeschickte Bataillons am 15. zu dem Generalmajor von Werner stossen werden, dass mit Gottes Hülfe in wenig Tagen die Festung Colberg entsetzt sein dürfte“ .
2 Das Datum nach der Ausfertigung.
3 D. i. Hohengiersdorf, vergl. S. 584 Anm. 2.
4 Vergl. S. 584. Anm. 5.
5 Die Relation ist abgedruckt in den Berlinischen Nachrichten vom 30. September, Nr. 118. Sie wurde am 19. September an Finckenstein gesandt.