<69> que des gens dignes [de] foi, auxquelles il était fort connu, l'ont rencontré à 30 lieues à peu près de Constantinople. Comme du depuis on n'a eu la moindre nouvelle de ce sieur Arnstadt, de sorte que, contre tout ce qu'il avait promis aux siens, il se sont écoulés au delà de huit mois qu'il n'a pas donné même aucun signe de vie, je commence à soupçonner qu'il lui soit arrivé quelque malheur à son retour.
Comme je souhaiterais fort d'avoir des avis certains, autant qu'il le sera possible, vous devez tâcher au mieux d'en déterrer quelque chose par vos amis, de la fidélité et de la discrétion desquels vous soyez parfaitement assuré. Vous prendrez même vos précautions à ce que rien paraisse dans vos recherches ni de moi ni de mes affaires, mais de simuler comme si c'était à la réquisition de ses plus proches parents que vous souhaitiez d'avoir de bonnes informations sur son sujet; enfin vous vous y prendrez avec adresse, pour [y] parvenir, sans que rien de préjudiciable en puisse être soupçonné. Il y a un certain staroste nommé ....1 qui a sa demeure ordinaire à ....2, avec lequel Arnstædt a toujours eu d'étroites liaisons, et où j'ai appris qu'il a fait gîte, quand il a entrepris de pareilles courses. Ce serait là peut-être que vous tirerez quelque avis, si vous connaissez assez ce staroste, et qu'il est d'ailleurs homme qui s'expliquera confidemment à vous. Il sera nécessaire, d'ailleurs, que vous preniez vos mesures pour la sûreté de la correspondance que vous entreprendrez à ce sujet. J'attends vos rapports en chiffres de tout ce que vous aurez découvert à ce sujet.
Federic.
Nach dem Concept.
11806. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WEDELL.
Freiberg, 6. Februar 1760.
Weilen Mein Bruder, des Prinzen Heinrichs Liebden, Sich auf eine kurze Zeit von dortiger Armee absentiren werden, um die Kur zu völliger Herstellung Dero Gesundheit desto mehr zu befördern, so habe Ich inzwischen das Commando dasiger Armee des Markgrafen Karl Liebden aufgetragen. Dabei Ich Euch aber hierdurch im Vertrauen avertire, dass Ich Mich dabei hauptsächlich auf Euch verlasse, und Ihr also nicht ermangeln müsset, Euch bei gedachtes Markgrafen Liebden dergestalt zu insinuiren, damit Er Euch, insonderheit bei den jetzigen Umständen, von allen Sachen, so nur immer dorten vorfallen, spreche und alles mit Euch überlege. Ich habe auch mehrgedachtes Markgrafen Liebden bekannt gemacht, dass er Mich alle Tage von allen Umständen und allem, was auf dasiger Seite passiren könne, benachrichtigen müsse, so wie Ich ihn Meines Ortes von allen dem, was hiesigerseits vorfället und geschiehet, umständlich benachrichtigen werde. Ich habe gleich-
1 Lücke. Gemeint ist jedenfalls der Starost von Kaniow, Graf Potocki. Vergl. Bd. XVII, 439. Anm. 1 und XVIII, 168. Anm. 4.
2 Lücke.