11808. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Freiberg, 6 février 1760.
J'ai été satisfait du rapport que vous m'avez fait du 29 janvier.
Votre fidélité et votre savoir-faire et prudence me sont de sûrs garants que vous [ne] manquerez en rien pour réussir dans la commission secrète dont je vous ai chargé.71-1 Mais pour vous y aider, autant que cela dépend de moi, je veux bien permettre que vous vous y serviez du sieur de Slingelandt, de la façon que vous me le proposez dans votre susdit rapport,71-2 si tant est que vous sauriez vous fier tout-à-fait sur lui; aussi il me sera égal de quelle voie vous vous servirez et de quelle façon vous y userez, pourvu que je parvienne au but désiré de faire parler les Français, de les faire [s']expliquer et de pénétrer les conditions où ils en veulent sérieusement, afin que je puisse juger ce que l'on peut espérer ou non d'une pacification avec eux dans les circonstances présentes.
Federic.
Nach dem Concept.
71-1 Vergl. Nr. 11785.
71-2 Hellen hatte, in Anbetracht der Schwierigkeit, den Grafen Affry allein zu sprechen, den Vorschlag gemacht, „qu'au cas que je n'en trouve pas moyen, je lui fasse parvenir mes réflexions par un tiers, ce qui au fond ferait le même effet. Je puis employer le sieur de Slingelandt, qui rapporterait à d'Affry l'entretien, comme passé entre nous.“ Slingelandt war Generalsteuereinnehmer der Provinz Holland. Vergl. Bd. XIV, 291. 306. 383.