11834. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Freiberg, 13 février95-2 1760.

Votre rapport du 5 de ce mois m'a été bien rendu. Autant que j'en [vois], vous êtes encore dans le malentendu,95-3 dont je crois cependant vous avoir désabusé, après ce que je vous ai expliqué par mes précédentes dépêches.

Quand vous dites, d'ailleurs, qu'il ne faut point marquer trop d'empressement aux Français jusqu'à leur demander des entrevues, vous avez raison, et j'y applaudis parfaitement; je voudrais cependant savoir, et voilà encore une fois le vrai et seul but que je me suis proposé dans la commission secrète dont je vous ai chargé, les véritables intentions de la France au sujet de la paix qu'on lui a offerte, et les conditions qu'ils voudraient proposer pour la faire. Voilà sur quoi on ne saurait les approfondir, à moins que de leur parler, et voilà ce que j'ai voulu connaître par vous; mais que ce soit vous-même qui en parlera au sieur d'Affry, ou que [ce] soit par un autre dont vous vous servirez à cela,95-4 voilà ce qui m'est tout un, pourvu que seulement je puisse pénétrer par là ce que je désire.

Federic.

Nach dem Concept.

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95-2 In einem Schreiben an Lord Marschall vom 13. dankt der König für die ihm gesandten Nachrichten und für den aus Spanien ihm geschickten Wein und Tabak.

95-3 Vergl. Nr. 11815.

95-4 Vergl. Nr. 11808.