11837. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Freiberg, 14 février 1760.

Der König theilt den Ministern mit, er könne es nur billigen, dass der Generallieutenant von Rochow sich geweigert habe, ohne königliche Ordre den Grafen von Putbus und den Herrn von Olthoff, zwei kriegsgefangene schwedische Commissäre in Berlin, gegen ihr Ehrenwort in Freiheit zu setzen und von Berlin fortgehen zu lassen.

Mais pour faciliter au mieux possible le relâchement du lieutenantgénéral de Manteuffel,98-1 je veux condescendre que, quand vous saurez arranger cette affaire de la sorte que ce lieutenant-général soit rendu à nous en toute liberté et échangé ainsi contre le comte de Putbus et le sieur d'Olthoff, qu'alors ceux-ci soient remis également en liberté; de sorte que, quand le chef commandant des troupes suédoises en Poméranie, le comte de Lantingshausen, s'y prêtera, alors on n'aura qu'à convenir du jour et lieu où l'échange de ces trois personnes se fera de la façon susdite, l'une contre les autres. Ce dont vous avertirez aussi alors le lieutenant-général de Rochow en mon nom. Mais dans le cas que le<99> général Lantingshausen refusât ladite proposition, il faudra nécessairement que les deux susdites personnes restent prisonnières de guerre à Berlin, jusqu'à ce que tout l'échange de part et d'autre sera fait. Au surplus, vous ne négligerez pas même dans l'un ou l'autre cas de [retenir] deux officiers de distinction, Suédois de naissance et attachés ou apparentés à quelques-uns du Sénat, jusqu'à ce que le comte de Hordt soit entièrement remis de la détention injuste où on le retient aux instances des Suédois à Pétersbourg.

Tout est ici dans la même position, mais la fin du mois prochain sera critique, et, si la paix ne se fait, le mois de juillet ou d'août terrible; cet oracle est plus sûr que celui de Calchas.

Federic.99-1

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



98-1 Vergl. S. 53.

99-1 Bei dem Berichte des Oberstlieutenants von Reichman, Magdeburg 14. Februar, liegt folgende eigenhändige Weisung für die Antwort: „Order an den Commandant in Magdeburg, 10 vierundzwanzigpfündige Kanonen, 6 funfzigpfündige Mortiers nebst Munition nach Torgau zu schicken. Friderich.“