11984. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Freiberg, 8 avril 1760.
Les particularités desquelles vous venez de m'informer par votre lettre du 29 mars, ont mérité mon attention. Quant à celle regardant le comte de Saint-Germain et la lettre que le duc de Choiseul a fait circuler auprès des ministres alliés de la France à La Haye sur son sujet,245-3 il faut bien qu'il se développe tantôt à présent si le comte a été autorisé ou non. Dans le premier cas, il apparaît assez que le<246> secrétaire d'État n'est pas instruit au fond de la véritable façon de penser de sa cour ni de ses vraies intentions. Quoi qu'il en soit, par les démarches que ledit comte a faites, les affaires ont été mises en mouvement entre la France et l'Angleterre, et, si c'est la véritable intention de la première, de retirer son épingle du jeu et de recourir à la paix avec nous autres alliés, il faut qu'elle se déclare bientôt présentement envers l'Angleterre.
Federic.
Nach dem Concept.
245-3 Hellen hatte berichtet, Graf d'Affry habe vom Herzog von Choiseul den Befehl erhalten, „de ne plus admettre le comte de Saint-Germain chez lui et d'assurer les ministres alliés qu'il n'était chargé de rien“ . — Mitchell schreibt, Freiberg 9. April, an Holdernesse, dass ihn der König von dieser Nachricht in Kenntniss gesetzt habe; bei derselben Gelegenheit hat ihm der König den Inhalt des Briefes von Rouillé (vergl. S. 242) mitgetheilt. [London. Public Record Office.]