12007. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Freiberg, 14 avril 1760.
Les affaires paraissant, contre l'attente que j'en avais conçue, tourner de façon à ne pas pouvoir espérer que la paix aura lieu encore avec la France, mais qu'il faudra en venir à une nouvelle campagne contre cette puissance, de sorte que, comme Votre Altesse me l'a écrit.268-2 Elle ne pourra pas d'abord faire quelque mouvement en ma faveur, je me verrai obligé, malgré moi, d'attirer à moi les 10 escadrons de mes dragons qui se trouvent auprès de votre armée. Pour ce qui concerne mes 5 escadrons de hussards et le bataillon franc, je les laisserai en<269>core à l'armée alliée; mais sans les 10 escadrons de dragons en question je ne vois point jour à m'aider en quelque sorte dans la situation scabreuse et difficile ou je me trouve.
Federic.
Le prince Maurice vient de mourir;269-1 je suis persuadé que cela vous fait de la peine.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.
268-2 Vergl. Nr. 11989. 11990.
269-1 Prinz Moritz von Anhalt-Dessau war am 11. April zu Dessau gestorben. Dem Fürsten Dietrich von Anhalt-Dessau spricht der König, Freiberg 13. April, sein Beileid aus; der Fürst werde von dem „wahren und aufrichtigen Mitleiden“ des Königs „um so mehr persuadiret seind, als Ich Selbst dadurch den [Verlust] von einem würdigen, Mir und Meinem Hause allezeit treu attachirt gewesenen General beklage“ . [Ausfertigung im Haus- und Staatsarchiv zu Zerbst.]