<168>sonderlich mehr incommodiret werden sollen, da die französischen Truppen dadurch nicht wenig aninniret werden dörften, nunmehro mit Vigueur zu agiren. Da Ich auch heute Ew. Liebden Schreiben vom 14. d. erhalten, so hoffe, dass durch die vorgefallene Affaire die dortigen Umstände sich sehr ändern werden. Ew. Liebden wollen inzwischen nur alles thun, um die Oderfahrt und die Communication mit denen dortigen Hauptposten wider alle Streifereien der feindlichen Husaren frei zu haben und dieses liederliche Gesindel in Respect zu halten. Ich überlasse zu dem Ende Ew. Liebden Disposition die 8 Escadrons schwarze Husaren, so von Berlin kommen, nebst dem Persodischen Regiment, und stelle Deroselben frei, solche dergestalt zu verlegen und zu gebrauchen, wie Dieselbe es vor gut finden werden. Wegen gewisser Umstände wird es Mir lieb sein, wenn Ew. Liebden Mir ein Duplicat Dero letzteren Schreibens nebst einer Abschrift des Deroselben ohnlangst zugeschickten Chiffres durch eine sichere Gelegenheit zusenden wollen, da beides durch einen Zufall am Tage der Action durch das Feuer verloren gegangen. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Unsere Cavallerie hat theils sehr brav und wie die Helden gethan. Die Infanterie gehet ohne Sagen. Die Relation ist von mir und nichts gelogen.

Relation de la bataille de Chotusitz.

Après que le Roi fut sorti de la Moravie, il avait établi son armée dans les quartiers de rafraîchissement, entre l'Elbe et la Sazawa, partagée en trois corps, dont l'un était à Leutomischl, sous les ordres du lieutenant-général Jeetze, le second à Chrudim, sous les ordres de Sa Majesté le Roi, et le troisième entre Czaslau et Kuttenberg, sous les ordres du lieutenant-général Kalkstein.

Dans cette position, Sa Majesté attendit le renfort de troupes que lui amena le feld-maréchal-général prince d'Anhalt, pour qu'elle pût former deux corps d'année, le plus considérable ici en Bohême, et le moins fort dans la Haute-Silésie, qu'elle remit sous les ordres du vieux prince d'Anhalt.

Notre renfort de troupes n'était pas encore tout-à-fait arrivé: il nous manquait huit bataillons d'infanterie, dix escadrons de cavalerie et vingt escadrons de hussards, lorsque le Roi apprit la nouvelle que leprince Charles de Lorraine, avec les forces les plus considérables de la maison d'Autriche, marchait en Bohême, et prenait la route de Prague. Beaucoup de nos espions, ajoutés au nombre des déserteurs de l'armée ennemie, confirmèrent journellement l'approche du prince Charles; sur quoi, le Roi résolut d'assembler son armée à Chrudim, qui était son point de ralliement.