961. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Podewils überreicht, Berlin 17. August, die von Valory mitgetheilte Abschrift eines Schreibens von Fleury an den letzteren, das in einlenkendem Sinne gehalten ist: „Il me revient par trop d'endroits que des gens mal intentionnés cherchent à donner des soupçons au roi de Prusse contre nous“ etc.1 | Vous pouvez dire à Valory que je suis charmé de l'effort qu'ils font par la marche de Maillebois; que je me flatte que cela pourrait encore redresser les affaires de l'Empereur, que je ne leur serai du grand jamais contraire, et que pour peu qu'ils eussent des succès, je tâcherai alors de m'employer plus efficacement pour eux, et qu'autant que cela dépendait de moi, je les favoriserai, mais que je dois garder beaucoup de ménagement en égard à ma paix, pour qu'on ne puisse rien trouver à redire contre une exacte neutralité. Que j'avoue qu'on débite bien des choses par rapport à la France, par exemple les propositions de La Chétardie en Russie, la lettre du Cardinal au comte Königsegg,2 mais que je n'y ajouterai aucune foi, et qu'ils verraient par toute ma conduite combien je suis porté pour eux, et éloigné de l'enthousiasme anglais, et que, s'ils ne m'attaquent pas de vive force, les Prussiens ne paraîtront pas de ma vie comme leurs ennemis. Assaisonnez tout cela de tout le miel possible, et donnez à cette déclaration l'air le plus galant que vous pouvez. Federic. |
Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts von Podewils.
962. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 18. August : „Je me suis rendu ce matin chez rnilord Hyndford pour lui faire part de la réponse de Votre Majesté sur ses propositions; et pour éviter les mésentendus..., j'ai couché par écrit toute la réponse ... et l'ai lue d'un but à l'autre à milord Hyndford, qui en a pris copie en ma présence. Votre Majesté verra que je me suis attaché ... au sens littéral de la belle réponse que Votre Majesté m'a faite de sa propre main, et à ce que le sieur Eichel m'a écrit sur ce sujet“ 3 Podewils befürchtet französische Umtriebe in Russland, das er, sobald es mit Schweden Frieden geschlossen haben wird, als Preussens gefährlichsten Feind betrachtet. | Potsdam, 19. August 1742. Alles recht sehr gut, aber wegen Russland kann Ich Mir noch nicht einbilden, dass die Sachen schon so weit gekommen sein, sollten, zumal Ich Russland keine Ursach gebe, etwas feindliches zu tentiren. Inzwischen müssen wir sehr attent und auf unserer Hut sein, auch die Freundschaft mit Russland nach Möglichkeit zuerhalten suchen. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1 Vergl. Mémoires de Valory H, 266.
2 D. d. Versailles 11. Juli, wo Fleury die Allianz mit Preussen bezeichnet als „une ligne qui était si contraire à mon goût et à mes principes.“ Vergl. Prenssische Staatsschriften I, 331.
3 Nr, 958. 959.