<260>affaires domestiques. Vous direz pourtant aa Cardinal que j'espère de' lui que par un retour d'amitié il voudra bien, faire en sorte que le ministre de France à la cour de Russie ne continue plus de briguer à ladite cour, pour l'indisposer contre moi; que je suis assez informé de tous les propos qu'il en a faits, mais que je ne l'attribue qu'à son faux zèle, et que j'espère que le Cardinal y voudra remédier. Je suis etc.
Federic.
C'est un renouvellement d'instruction, qui vous était d'autant plus nécessaire que j'ai remarqué par vos relations que vous êtes incertain sur ma façon de penser.
Nach Abschrift der Cabinetskanztei.
968. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Von dem Geh. Legationsrath Graf Otto Podewils.
Cleve, 28. August 1742.
Am 26. August in Cleve eingetroffen, hat sich Graf O. Podewils. um 5 Uhr früh auf das Schloss begeben. „J'y trouvai M. de Eichel, qui me dit que le Roi avait déjà demandé la veille plusieurs fois après moi ... Il me dit encore que par rapport à la lettre du cabinet dans laquelle le Roi me disait qu'il n'était pas trop édifié de mon peu d'empressement pour l'Empereur,1 il avait représenté à Sa Majesté que je n'avais pas encore reçu ses ordres à ce sujet, ainsi qu'il n'y avait pas de ma faute; à quoi le Roi avait répondu: Envoyez toujours la lettre, elle servira à l'instruire de mes intentions et à lui faire connaître à quel point je veux qu'il s'intéresse pour l'Empereur.
Tandis que nous parlâmes, le Roi fit appeler Eichel, qui ressortit un moment après et nie dit d'entrer. Je trouvai Sa Majesté à boire le café. Elle me demanda d'abord : Hé bien, que dit Stair présentement? A-t-il quelque nouvelle proposition à faire?
Je lui répondis que tout ce qui s'était passé entre nous avant mon départ, était contenu dans la dernière relation que j'avais eu l'honneur de lui écrire; qu'il était plus opiniâtre que jamais sur son système, et que je commençais à désespérer de pouvoir l'en faire revenir.
Mais, me dit-il, je comprends que c'est un homme furieux, et il faut qu'il soit fou, car il est inconcevable qu'un homme de bon sens puisse avoir des idées pareilles aux siennes.
Je lui repartis que dans les autres affaires il ne manquait pas de bon sens, ni même de génie; mais que, d'abord qu'on touchait cette corde, ce n'était plus le même homme; qu'il regardait ses idées non
1 Oben Nr. 946 S. 244.