<31>congédié en lui disant tout net que, si sa cour avait des propositions à faire, il fallait qu'elle les fît à tous les alliés en général. Je suis etc.
Federic.
Nach dem Concept.
687. AU COMTE DE HYNDFORD, MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE, A BERLIN.
Jedownitz, 6 février 1742.
Milord. C'est avec beaucoup de satisfaction que j'ai reçu aujourd'hui votre lettre, et je ne saurais vous témoigner assez de reconnaissance des ouvertures que vous m'y donnez, et de la bonne intention que vous témoignez pour mes intérêts.1 Vous pouvez assurer que je ne suis point contraire à tout ce qui pourra être convenable à ma gloire et compatible avec mon honneur. Mais, comme il faut des éclaircissements dont vous conviendrez vous-même qu'ils ne se peuvent faire que très difficilement, pendant que nous sommes tant éloignés l'un de l'autre, et que je crois de pouvoir être bientôt de retour à Berlin, les opérations dont je suis actuellement occupé pour approcher une paix désirable, se pouvant finir dans quelques jours, j'espère que vous voudrez bien agréer ce petit délai.
Je vous prie, au reste, d'être assuré de l'estime personnelle que je vous porte, et de la sincère et invariable considération avec laquelle je suis, Milord, votre très affectionné
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
688. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Jedownitz, 7. Februar 1742.
Mein lieber Geheimer Etatsminister von Podewils. Da Ich Eure Anherokunft nöthig erachte, so ist Meine Intention, dass Ihr über Dresden und Prag gerade nacher Olmütz gehet. Es wird Mir sehr lieb sein, wenn Ihr diese Reise bestmöglichst prätextiren werdet, um alle Ombrage so viel als nur möglich ist zu verhüten. Zu Dresden könnet Ihr dem König ein Compliment machen und eine Commission nach Prag vorwenden, zu Prag aber, falls der König da sein sollte, dergleichen wieder prätextiren, übrigens müsset Ihr sodann gerade auf Olmütz kommen. Ich recommandire Euch alles bestens, wegen der nach-
1 Hyndford hatte dem Könige am 1. Febr. geschrieben : „Je suis autorisé de la Reine (de Hongrie) de faire à Votre Majesté de meilleures propositions que jamais, et même plus avantageuses que celles que Votre Majesté m'a fait l'honneur de me dire avoir été offertes par les alliés.“ Dass Hyndford zu dieser Erklärung nicht ermächtigt war, ergiebt sich aus Ameth, II, 67.