1167. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE PODEWILS A LA HAYE.1
Potsdam, 16 août 1743.
Après vous avoir envoyé ma lettre du 8 de ce mois, touchant les représentations que je vous ai ordonné de faire au sujet du passage des troupes hollandaises par mes États sans qu'on m'en ait préalablement requis, je viens de voir moi-même ce qui en est réglé, par la convention de l'année 1714, dans de pareils cas. Comme j'y trouve qu'il n'est pas d'une nécessité absolue que dans de pareils cas la réquisition se fasse à moi-même, et qu'outre cela j'ai vu par votre dernière relation que les États ont donné ordre que le passage présent de leurs troupes par mes pays se fasse avec tout le ménagement possible, je veux bien déclarer, par celle-ci, ma susdite lettre que vous ne devez point prendre cette affaire sur un haut ton, mais en parler avec modération, pour ne point donner des alarmes aux États-Généraux.
Au reste, comme nonobstant de cela j'attends de vous parler sur plusieurs autres affaires, mon intention est que vous devez faire encore ce voyage vers Berlin que je vous ai ordonné, aussitôt que vous aurez réglé vos affaires d'une manière que votre absence pour une couple de semaines ne puisse porter préjudice à mes affaires.
Federic.
Nach dem Concept.
1168. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWARTIGEN AFFAIREN.
Andrié berichtet, London 6. August, dass er auf die Fragen nach den Ansichten des Königs über die gegenwärtïge Lage in Deutschland sich zu antworten begnüge „que, Votre Majesté ayant jusqu'ici manifesté Ses sentiments au ministère de Sa Majesté Britannique, je pensais que Votre Majesté était toujours dans les mêmes idées.“ | Berlin, 17. August 1743. Er kann nur sagen, dass Meine Idee sei, Teutschland zu pacificiren, den Kaiser in seiner Dignité zu souteniren und denselben in seine Erblande zu retabliren. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1169. AN DEN GEHEIMEN RATH VOCKERODT IN BERLIN.
Von dem Etatsminister Graf Podewils.
[Berlin], 17. August 1743.
Soviel ich aus demjenigen, was Se. Königl. Majestät mir gestern über den Inhalt . . . [einer Relation des Grafen von Finckenstein,
1 Vergl. Droysen V, 2, 164 Anm. 1.