loin de parler de paix, l'assurait . . . que ce ne serait pas la France qui en ferait la première la proposition; qu'il n'approuve pas qu'elle ait fait jusqu'ici une espèce d'avance là-dessus et d'avoir témoigné trop de mollesse . . . Que la France ne prétendait pas un village, et se contenterait de conserver ses États, mais puisqu'elle avait été attaquée en haine des engagements pris avec l'Empereur, elle l'assisterait de toutes ses forces, pour lui faire avoir une juste satisfaction; qu'elle aurait 280,000 hommes au printemps prochain, et qu'on avait fait un fond de 250,000,000 livres; que la France n'épargnerait rien pour que l'Empereur eût pareillement une armée respectable.“ | gräffen soll dem Kaiser nur zu insinuiren suchen, dass, um zu sehen, ob es. die Franzosen mit ihm aufrichtig meinen, er das Geld fordern sollte, um seine Truppen zu retabliren, als auch die bewussten Kreistruppen zu seiner Association zu bekommen. Gäben die Franzosen das Geld, so wäre an ihrer aufrichtigen Intention nicht zu zweifeln, wo nicht, so wäre es unklar. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1247. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.
Potsdam, 3 novembre 1743.
J'ai bien reçu votre dépêche du 26 du mois d'octobre passé, par laquelle j'ai vu à mon grand étonnement que le secret de l'association doit être éventé, et que l'Empereur avait même lieu de croire qu'il a éclaté à Berlin. Un avis de pareille nature m'importe trop pour que je ne dusse souhaiter d'en être instruit à fond, et, par conséquent, je vous ordonne exprès que vous devez vous expliquer plus en détail làdessus, et que vous devez même sonder l'Empereur sur les raisons et les indices qui lui donnent lieu de croire que le secret ait été mal ménagé à Berlin, et de quelle manière ou par qui l'Empereur croit que cela ait éclaté. Vous ferez donc toutes les perquisitions possibles, et en ferez alors, sur votre honneur et conscience, un rapport juste et détaillé à moi seul, sans me cacher ou déguiser la moindre circonstance. Vous pouvez être assuré que tout ce que vous me manderez à ce sujet, sera extrêmement ménagé, et que même je vous tiendrai compte de cette preuve si signalée de votre fidélité.1
Federic.
Nach dem Concept.
1 Klinggräffen schickt auf diese Aufforderung am 12. November den Ausschnitt einer Frankfurter Zeitung ein, die unter Berlin 28. September meldet: Man versichere, dass das Ausbleiben der englischen und holländischen Antwort auf die Aufforderung des Reichstages zu gemeinsamer Friedensvermittelung (vergl. Preussische Staatsschriften I, 372) „Anlass zu einer geheimen Verbindung, welche ehestens bekannt werden dürfte, gegeben habe, um den Frieden, welcher durch die anerbotene und anbegehrte Vermittelung bis anhero nicht hätte wollen hergesteilet werden, durch die Macht der Waffen zu bewirken.“ Vergl. auch Preussische Staatsschriften I, 416.