732. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN OLMÜTZ.
Podewils berichtet, Olmütz 27. Februar, dass die Kaiserin Elisabeth den Vorschlag eines preussisch-russischen Freundschaftsvertrages anscheinend mit grosser Freude aufgenommen hat. Er räth, die Formulirung des Vertrages dem petersburger Hofe zu überlassen, um Russlands Absichten zu ergründen und zugleich den Verlauf des nordischen Krieges abzuwarten. | Znaym, 4. März 1742. Recht, man muss erst sehen, wo sie hin wollen. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
733. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE PODEWILS A LA HAYE.
Olmütz, 4 mars 1742.
J'ai reçu votre dépêche du 16 du mois passé, avec la copie de la lettre que la reine de Hongrie a écrite aux États-Généraux en date du 27 de janvier sur la situation de ses affaires, remplie de plaintes etd'invectives contre ses ennemis et de contre-vérités et faussetés contre moi.
Triste et faible ressource pour une cour qui, dans l'état malheureux où elle se trouve, devrait plutôt consulter la prudence pour s'en tirer par un prompt et bon accommodement, que la rage et l'esprit de vengeance contre des puissances aussi formidables que celles qui se sont liguées contre elle, et qu'un pareil procédé ne peut qu'aigrir et animer davantage pour réduire cette Princesse à la dure nécessité d'accepter les conditions qu'on voudra bien lui accorder, et qu'une conduite plus sage et plus modérée de sa part pourrait rendre moins onéreuses. Mais, pour en venir au contenu même de cette lettre, je laisse à la France et à mes alliés, aussi bien qu'à tout le collége électoral, de répondre aux calomnies que l'auteur de cette lettre, en se parant et abusant insolemment du nom de la reine de Hongrie, a vomies contre eux et la validité de l'élection de l'Empereur aussi bien que les justes motifs qui ont porté tous les électeurs, sans exception d'ami ou d'ennemi, à laisser la voix de Bohême dans l'inactivité, ce que les circonstances du temps et le défaut d'habileté d'une princesse à prendre voix et séance dans le collége électoral, ont rendu indispensablement nécessaire.
Mais pour ce qui regarde le passage de cette lettre : Borrusiae quoque rege secunda jam vice contra datam fidem in partem operis veniente, il est également injurieux, faux et obscur. A le prendre au pied de la lettre, on n'y saurait trouver un autre sens raisonnable, sinon que de supposer par les paroles secunda vice que j'ai fait et rompu deux fois un accommodement et une paix particuliers avec la reine de Hongrie,