666. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Berlin, 18 janvier 1742.
Monsieur mon Frère. C'est avec plaisir que j'ai vu par votre lettre du 15 de ce mois que vous êtes heureusement retourné chez vous, ce dont je vous félicite de tout mon cœur, en vous demandant excuse de ce que mon départ m'empêche de vous répondre moi-même. Si vous témoignez d'avoir été satisfait du peu de séjour que vous avez fait ici, je ne le suis pas moins de votre agréable compagnie, quoique j'eusse souhaité d'en profiter plus longtemps. Cependant, je vous remercie de la communication de vos nouvelles de Russie, quoique peu consolantes, et je fais des vœux pourque celles qui suivront répondent à vos désirs. Quant à votre secrétaire de légation nommé Gross,13-1 j'ai ordonné au p. de Mardefeld de solliciter fortement sa délivrance autant qu'il sera possible, et vous pouvez compter sur l'ardeur de ses soins. Je suis plus que jamais avec une très sincère amitié, Monsieur mon Frère, votre très bon et très fidèle frère
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
<14>13-1 Verhaftet als Anhänger des Grafen Ostermann.