764. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.
Selowitz, 28 mars 1742.
Monsieur mon Frère et Cousin. Le sieur de Bülow m'ayant envoyé la lettre du 2 de ce mois, avec celle du 17 que Votre Majesté m'a écrite, je ne saurais témoigner assez de reconnaissance à Elle de toutes les marques convaincantes de Sa véritable amitié envers moi.
Je suis surtout très obligé à Votre Majesté des informations qu'Elle me donne des desseins pernicieux que la cour de Vienne tâche de former contre moi.96-1 Et, quoique je sois persuadé que cette cour trouvera assez de difficulté pour exécuter son détestable dessein, ayant de la peine à croire que la république de Pologne veuille souffrir que des troupes étrangères si mal disciplinées traversent la Pologne, et qu'elle veuille s'attirer par là le théâtre de la guerre dans le royaume, néanmoins je prendrai les précautions nécessaires afin que tout le projet pernicieux de la cour de Vienne n'aboutisse à rien.
Votre Majesté voudra être persuadée qu'outre l'estime personnelle que j'ai pour le sieur de Bülow, il sera toujours favorablement écouté quand il aura quelque chose à m'exposer de la part de Votre Majesté, et Elle me fait justice si Elle veut être assurée qu'on ne saurait être avec plus d'amitié et d'attachement que je suis etc.
Federic.
Nach dem Concept.
96-1 Eine Nachricht aus Warschau vom 9. März, dass der wiener Hof darauf rechne, die Missvergnügten in Polen wurden den Durchzug der ungarischen Insurgenten durch polnisches Gebiet nach Preussen begünstigen bez. sich den Ungarn anschliessen.