947. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.
Potsdam, 4 août 1742.
J'ai vu par votre dépêche du 29 juillet passé les réflexions que milord Carteret a faites sur les propositions faites de là part de la <245>France à la reine de Hongrie: Comme je suis tout-à-fait résolu de garder une neutralité très exacte, en ce qui concerne les affaires de la cour de France avec la cour de Vienne et ses alliés, mon intention est que vous devez éviter soigneusement, quoique sans une affectation marquée, d'entrer en matière, quand on vous parle contre la France. Mais si l'occasion se présente que vous puissiez recommander les intérêts de l'Empereur, et qu'il soit rétabli dans ses États héréditaires d'abord que les troupes françaises évacueront la Bohême, vous ne manquerez point de le faire d'une manière bien ménagée. Je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.