1012. AU GRAND-MARÉCHAL DE LA COUR COMTE DE GOTTER A BERLIN.
Potsdam, 17 novembre 1742.
Puisque vous êtes d'avis dans votre rapport du 15 de ce mois que jé pufe écrire à la duchesse de Wurtemberg pour l'inviter de venir à Berlin, sans que j'y risque,295-2 je l'ai fait et vous adresse ci-joint ma lettre,295-3 du contenu de laquelle la copie ci-close vous instruira. Pour la tranquilliser d'autant plus-, je tâcherai d'accommoder son favori295-4 de quelque pension, dont je vous avertirai au premier jour.
Quant aux moyens que vous me proposez, pour faire changer la Duchesse des desseins qu'elle peut avoir contre mes intérêts, ou pour la rembarrer, je les trouve tout bons, mais avant que de s'en servir, il faut attendre la réponse qu'elle me fera, et voir alors ce qu'elle aura <296>envie de faire par rapport aux Princes ses fils. J'aimerais toujours mieux que nous la puissions ramener, s'il est possible, par des voies de douceur, ce qu'il faut au moins essayer, avant que de faire quelque éclat, et avant que de nous servir de remèdes violents.296-1 En attendant, vous continuerez de faire observer ses desseins, et vous me ferez part de ce qui en viendra à votre connaissance. Je suis etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
295-2 Gotter bemerkt, die Herzogin habe bereits eine Einladung für die Carnevalszeit nach Baireuth angenommen.
295-3 Der Brief an die Herzogin, d. d. 17. Nov., ist ohne weiteres Interesse.
295-4 Marquis d' Argens.
296-1 Gotter schlägt für den Fall einer feindseligen Haltung der Herzogin u. A. vor, ihrem Sohn bei dem Kaiser die venia aetatis zu erwirken, um so die Zeit der vormundschaftlichen Regierung abzukürzen.