1017. AU MARGRAVE DE BAIREUTH A ERLANGEN.

Berlin, 9 décembre 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. Comme on vient de me mander d'une manière assez positive que le comte de Cobenzl, ministre de la reine de Hongrie, ayant eu l'honneur de vous faire sa cour, il y a peu de temps, à Baireuth, a déclaré hautement, tant à vous-même qu'à, plusieurs autres, que la Reine sa maîtresse ne consentirait jamais à lapaix, à moins que la dignité de roi des Romains ne fût assurée à son époux, j'ose bien vous prier de vouloir m'éclaircir en confidence de ce qu'il y a de ce prétendu discours et de quelle manière ledit comte s'est énoncé là-dessus. Je vous en aurai une obligation particulière, étant au reste avec toute l'estime imaginable et l'amitié la plus <299>cordiale, Monsieur Mon Frère et Cousin, votre très bon et très fidèle frère

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.299-1



299-1 Der Markgraf antwortet, 26. December, dass er sich der Erklärung des Grafen Coblenzl nicht mehr genau entsinnen könne.