1082. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

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Klinggräffen berichtet, Frankfurt a. M. 2. März: „On dit que les Hanovriens, depuis l'entrée dans les Etats de Cologne et de Juliers, changent de ton, qui dégénère en menaces. On prétend que, pour déterminer l'électeur de Cologne, on faisait insinuer qu'on pourrait bien lui faire quelque diversion du côté de Hildesheim. Il est certain que le prince de Lobkowitz a fait dire au sieur de Rummel, qui est une espèce de gouverneur à Neubourg, que, si l'Electeur palatin ne retirait ses troupes de la Bavière et ne se tenait tranquille, il trouverait les moyens de l'y déterminer du côté de Neubourg, tout comme les troupes auxiliaires le feraient ailleurs. Le baron de Wachtendonck, peu de jours avant son départ, m'a assuré que les officiers dans le pays de Juliers parlaient sur le même ton. L'Empereur tire des conséquences pour les autres États de l'Empire,par cette façon despotique de débuter.“

Potsdam, 8. März 1743.

Des Königs Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu schreiben, wie Dieselbe aus beikommender Depesche des Herrn von Klinggräffen . . . ersehen würden, dass die Insolence und Hauteur der Engelländer im Reiche täglich solcher Gestalt zunähme, dass, wann solches so fortginge, es ohnmöglich anders sein könnte, als dass Se. Königl. Majestät endlich zu brechen und mit denen Hannoveranern sich zu fassen gezwungen sein würden, wie dann die Drohung von einer Diversion im Hildesheimischen und dergleichen mehr, wann solche realisiret werden wollte, ohnerträglich

 

und so choquant wäre, dass sie nothwendig einen ernsthaften Bruch nach sich ziehen müsste.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.