Si toute la campagne se fait en pays ennemi, il y a beaucoup à rabattre, tant pour les fourrages que pour les quartiers d'hiver.
Das Hauptschreiben nach dem Concept; die Beilage nach der mit einem Ministerialrescript d. d. Leipzig 3. Januar an Knyphausen übersandten Ausfertigung.
12620. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.
Leipzig, 4 janvier 1761.
J'ai bien reçu votre rapport du 23 de décembre dernier. Nous sommes ici à attendre le moment où le prince Ferdinand pourra remettre en activité ses opérations contre les Français;1 dès qu'il pourra s'avancer de nouveau sur eux, nous sommes convenus ensemble qu'il m'en donnerait le signal, pour que je fasse mettre en mouvement alors les régiments que j'ai à portée. Au reste, je dois vous dire que le concert dont le Prince en agit avec moi, n'est pas absolument celui qu'il faudrait pour que les opérations produisissent l'effet désirable.
Federic.
Nach dem Concept.
12621. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Leipzig, 6 janvier 1761.
Je viens de recevoir les lettres que Votre Altesse m'a faites du 2 de ce mois. Il s'en faut bien que mon intention ait été de défendre les transports de fourrages achetés dans les pays de Thuringe et de Schwarzburg; je les ai facilités plutôt, et dans ma lettre antérieure, faite à ce sujet,2 il n'a été question que de parler à Votre Altesse de mes propres besoins et de laisser à votre propre considération s'il vaudrait mieux que mes troupes occupassent ces endroits-là, que de les laisser envahir par l'ennemi dans un temps que vous ne sauriez les protéger contre ceux-ci.3
Par rapport à ce qui fait à présent l'article principal de notre correspondance, vous devez me croire être à tous égards votre vrai et
1 Dem Generalmajor von Schenckendorff theilt der König, Leipzig 3. Januar, mit, dass, „sobald der Prinz Ferdinand bei einem einfallenden Froste seiner Orten vorrücken“ werde, er nicht zweifle, dass „alles . . vom Feinde in dem Neustädter Kreis . . sich wiederum zurückziehen werde“ . Am 1. Januar schreibt der König, ebenfalls an Schenckendorff, er ersehe „ganz gerne, dass es mit denen Ablieferungen der Grafschaft Gera und sämmtlicher reussischen Herrschaften recht gut von Statten gehet; Mein Wille aber ist, dass Ihr Euch zugleich von dort aus des Zeitzischen auch des Theils von Naumburg wegen der ausgeschriebenen Contributionen und Lieferungen mit annehmen und dahin sehen und treiben sollet, dass selbige hurtiger bezahlen und das ihrige richtiger als bisher abliefern müssen.“ [Berlin. Generalstabsarchiv.]
2 Nr. 12614.
3 So.