12650. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN LEIPZIG.
Leipzig, 29. Januar 1761
Die von Ew. Excellenz mir gnädig communicirete Pièces1 erfolgen mit ganz unterthänigem Dank hierbei zurück. Ich habe zwar niemalen die Gelegenheit gehabt, die sogenannte Regierungsforme in Schweden zu lesen, ich würde aber Mühe gehabt haben, zu glauben, dass eine dergleichen elende Brochure, als die gegenwärtige Analyse ist, von einem schwedischen Senat kommen oder unter dessen Auspices publiciret werden können, vielmehr in der Meinung geblieben seind, dass solche aus der Feder eines Feindes von gedachtem Senat geflossen, um denselben ridicule zu machen, daferne nicht das Schreiben des respectablen Herrn General von Donop das Gegentheil versicherte. . . .
Eichel.
Auszug aus der Ausfertigung.
12651. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.
Leipzig, 29 janvier 1761.
La dépêche que vous m'avez faite du 16 de ce mois,2 m'a été fidèlement rendue. Je suis bien fâché de ce que les vents contraires n'ont pas permis que ma lettre que je vous avais fait expédier le 3 du mois présent3 par un courrier, ne vous fût déjà arrivée; comme je me persuade qu'elle le sera effectivement à présent, et vous en aurez vu que j'ai prévenu les ministres anglais, autant qu'il m'a été possible, sur ce qu'ils ont désiré si fort de savoir de moi au sujet du 3. article du précis que vous m'aviez envoyé, et particulièrement sur ce qui regarde le subside que je demanderais, le cas existant, de l'arrangement proposé. Voilà donc pourquoi je ne saurais que vous renvoyer sur tout ce que comprend ma susdite lettre, sans pouvoir à présent y ajouter de nouvelles instructions.
Je ne saurais, d'ailleurs, vous laisser ignorer que le sieur Mitchell,
1 „Analysis des 6. und 7. Paragraphi der schwedischen Regierungsform.“
2 Eichel schreibt mit Bezug auf diesen Bericht am 26. Januar dem Minister Finckenstein, der König habe „vor gut gefunden, nichts eher darauf zu antworten, bevor Sie von M. Mitchell nicht gehöret hätten, was er zufolge der von seinem Hofe erhaltenen Ordre deshalb anzutragen habe. Inzwischen haben des Königs Majestät mir befohlen, die dem Herrn von Knyphausen vorhin schon zugesandte Ausrechnungen (vergl. Nr. 12619) nochmalen abschreiben zu lassen und selbige dem Herrn Mitchell zuzustellen.“
3 Nr. 12619.