12738. AN DEN GENERALMAJOR VON SCHENCKENDORFF.
Leipzig, 13. März 1761.
Ich approbire die zufolge Eueres Berichts vom 13. dieses zum Nachtheil des Feindes vorgekehrte Anstalten,1 und stehet sehr zu hoffen, dass wir solchergestalt von denen Reichstruppen noch etwas in die Kloppe bekommen und daher unsere Regimenter folgends werden rekrutiren können. Die Armee ist bis auf 1600 Mann complet, und sollte Mir ganz angenehm sein, wann Ihr denen Kreistruppen solche Mannschaft abnehmen könntet. Ich recommandire Euch, gegen den Feind viele Kavallerie an Euch zu ziehen, um an solcher recht stark zu sein.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generatstabs zu Berlin.
12739. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Leipzig, 14 mars 1761.
Je suis bien aise de vous dire que votre rapport du 7 de ce mois m'a été fort agréable par les avis qu'il renferme de Paris,2 et je vous recommande, en suite de mes instructions que je vous ai données par mes précédents ordres, de continuer soigneusement à m'en donner de pareils et, s'il se peut, à chaque ordinaire, en me mettant bien au fait des impressions que l'expédition et les succès du prince Ferdinand dans la Hesse ont produites sur la cour et le ministère de France, et si les apparences y sont qu'ils serviront plutôt à raidir la France dans ses sentiments guerriers, ou bien s'ils lui en feront naître de pacifiques.
Au surplus, j'attends de jour à autre d'être informé de la façon dont la déclaration française en question a été accueillie en Suède,3 et sur quel pied on l'y envisage, et je souhaiterais que vous me mandassiez ce qui peut vous être revenu d'une prochaine guerre qu'on commençait à appréhender en Italie, y ayant ici des bruits vagues qui annoncent que les Autrichiens étaient sur le point d'y détacher de leurs troupes4 . . .
Federic.
Nach dem Concept.
12740. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A LEIPZIG.
Leipzig, 14 mars 1761.
J'ai bien voulu vous mettre au fait par le billet ci-joint qui m'est entré de bonne main, des nouvelles qu'il renferme et qui, par la situation des choses, méritent quelque attention de notre part.
Federic.
1 Schenckendorff hatte gemeldet, er werde sich am 15. März mit dem General Syburg „conjungiren, und alsdann mit diesen vereinigten Corps gegen Neustadt und ferner gegen Rudelstadt vorrücken“ ,
2 Hellen hatte über die Aufnahme der Nachricht von dem Rückzug des Marschall Broglie in Paris berichtet.
3 Vergl. Nr. 12724.
4 Vergl. S. 263—266.