<278> worunter Dieselbe nicht anders als conniviren müssen. Auf welchen diesen letzteren Fall Ich jedennoch auch die expresse Ordre an ermeldetes Prinzen Liebden gestellet habe, dass demohnerachtet alsdenn alles ohne einige Beschwerde von Ew. Liebden und nichts sonder Dero Concert und Genehmhaltung geschehen, am allerwenigsten aber dabei die geringsten Excesse in Dero Lande bei solcher Gelegenheit gestattet werden sollen.1 Ich bin von Ew. Liebden Willfährigkeit darunter zum Voraus versichert, und da die Zeit deshalb etwas pressiret, so zweifle Ich nicht, Dieselbe werden vorstehender Maassen Sich mit gedachtes Prinzen Liebden zu concertiren belieben; dahergegen Ich in allen Gelegenheiten Ew. Liebden die reelleste Proben von der wahren Freundschaft und Estime zu geben nicht ermangeln werden, mit welcher Ich ohnveränderlich bin u. s. w.
Friderich.
Nach einer Abschrift im Königl. Haus- und Staatsarchiv zu Stuttgart.
12755. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.
Meissen, 22 mars 1761.
J'ai reçu les rapports que vous m'avez faits du 3 et du 6 de ce mois. Je suis bien fâché d'apprendre les différends dont vous m'avez rendu compte, qui s'élèvent entre l'Angleterre et l'Espagne,2 qui ne me plaisent guère et qui me font appréhender qu'ils ne mènent l'Angleterre au point d'être ouvertement brouillée avec l'Espagne, ce qui serait bien mal à propos et hors de saison dans les conjonctures présentes. Je crains même que cela ne soit un manège des cours de Versailles et de Vienne que celle de Madrid s'explique avec tant de hauteur envers le ministère anglais pour amener l'Espagne à leur but. Voilà pourquoi je souhaiterais fort que ce différend saurait être composé amiablement dans un temps que le présent, pour n'avoir pas des suites.
Ce que j'en entrevois en attendant positivement, c'est que la France n'a point fait porter des paroles de paix par l'Espagne à l'Angleterre.
Pour ce qui regarde nos nouvelles d'Allemagne, je suis bien aise de vous dire que nous faisons ici de notre mieux et tout ce que nous
1 Dem Prinzen von Württemberg schreibt der König, dass die Werbung „auf eine recht gute Art und sonder Éclat oder Chicanes mit Vermeidung aller Excesse von denen Meinigen wird geschehen müssen, da Ich diesen gegen Mich so wohl gesinneten Prinzen [d. i. den Herzog von Strelitz] und dessen Lande ausserdem noch weiter mit allem Ménagement tractiret wissen will“ .
2 Die preussischen Gesandten hatten, London 3. März, berichtet: „Le ministère de Madrid a commencé à agiter de nouveau . . la question du rappel d'un établissement clandestin que les habitants de la Jamaïque ont formé depuis longtemps à Mousquito sur cette partie de la côte du Mexique qui a (so !) voisine à la baie de Campêche, et qui a pour objet la coupe du bois de ce nom.“