12844. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.
Meissen, 25 avril 1761.
J'ai été bien aise d'avoir appris par votre lettre du 23 de ce.mois votre heureux retour à Magdeburg et vous remercie des nouvelles que vous m'avez données. Il y a un article encore au sujet du sieur Mitchell que je vous recommande particulièrement, c'est que, s'il y aura des lettres de Pétersbourg pendant mon absence d'ici qui soient relatives aux impressions que la réponse de la cour de Londres que le courrier du prince de Galizin lui a portée, a faites sur celle de Russie,1 ou qui regardent ailleurs les sentiments et les résolutions de celle-ci, il me fera grand plaisir de me les communiquer au plus tôt mieux par votre entremise, vu que dans le moment présent il m'intéresse extrêmement d'être assez tôt informé de la façon de penser de cette cour et de ses sentiments, s'ils sont pacifiques ou non; et si la déclaration que l'Angleterre lui a faite, ne l'aura pas détourné de ces desseins qu'elle a fait apparaître jusqu'ici.
Der König theilt dem Minister „pour votre direction seule“ mit, dass er seinen Marsch nach Schlesien bis zum 4. Mai aufgeschoben habe.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
12845. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Meissen, 25 avril 1761.
D er König dankt für die in dem Bericht vom 18. April übersandten Nachrichten.
Continuez d'attention, afin de pouvoir m'en donner souvent des pareilles dans la crise présente des affaires, et tâchez surtout de savoir et de m'informer de la façon que pense à présent la cour de France sur les grandes affaires : si ses intentions continuent d'être pacifiques; si elle ne voudra pas établir une négociation séparée à Londres avec l'Angleterre, indépendamment de celle au congrès proposé; si elle est portée pour une suspension d'armes générale ou quels autres vues et desseins elle saura avoir. C'est par là et par ces sortes d'informations que vous rendrez un service signalé à présent . . .
Federic.
Nach dem Concept.
12846. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Meissen, 27 avril 1761.
. . . Quant2 à la suspension d'armes, je crois n'avoir aucun lieu de douter que, dès qu'un ministre de France arrivera à Londres pour y
1 Auf dem Bericht des Herzogs von Bevern, d. d. Stettin 24. April, finden sich die Weisungen für die Antwort: „Lieb, dass Magazin fertig. Ich hoffte, Courier würde Russen auf friedliche Gedanken bringen, wie jetzt schiene.“
2 Ueber den Anfang des Schreibens vergl. die Bemerkungen über Gschray im Schreiben des Königs an den Prinzen Heinrich vom 27. April (Nr. 12847).