<358> traiter de paix, on y travaillera préalablement pour convenir avant tout à une prompte suspension d'armes entre la France et l'Angleterre, au moins en Europe. Pour moi, vous pourrez être assuré que je n'oublie rien pour y disposer les ministres en Angleterre par les miens qui y résident.
Je suis, au surplus, sur le point de partir d'ici, afin de m'approcher de la Silésie, selon l'exigence des conjonctures, laissant en attendant le commandement de mon armée en Saxe à mon frère le prince Henri.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.
12847. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Meissen, 27 avril 1761.
Afin que vous n'ignoriez pas ce que le prince Ferdinand vient de m'écrire, tant au sujet de mes hussards que du bataillon des volontaires qui se trouvent à l'armée sous ses ordres, voici l'extrait de la dernière lettre qu'il m'a faite à ce sujet, de même que sur celui du corps des troupes légères que le colonel Gschray va lever, et au sujet duquel j'ai bien voulu user de cette complaisance pour ledit Prince d'assigner au colonel Gschray pour place d'assemblée de sa levée la ville de Nordhausen.1 Ce que j'ai bien voulu vous communiquer pour votre direction.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
12848. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Meissen, 27 avril 1761.
Je suis sur le point de partir d'ici pour m'approcher avec un corps d'armée à la Silésie et pour agir selon que les circonstances l'exigeront. Vous adresserez ainsi toute votre correspondance avec moi au comte de Finckenstein, qui en agira en conséquence des instructions que je lui ai données.
Mon frère Henri commandera, en attendant, l' armée que je laisse en Saxe, sans se mêler d'autres affaires.
J'aurais fort souhaité que vous eussiez pu m'informer avant mon départ des résolutions que la cour de France a prises sur la dernière réponse que M. Pitt a faite au duc de Choiseul;2 néanmoins, comme je conviens que ce n'est pas de votre faute que je n'en sois informe plus tôt, il faut bien que je prenne patience.
1 Schreiben des Prinzen vom 23. April und Antwort des Königs vom 27. April (Nr. 12846).
2 Vergl. Nr. 12843.