<360> de ce côté-là. S'il entreprend quelque chose vers Berlin, cela peut être par des détachements, mais non pas par toute l'armée.
S'il est difficile de prévoir tous les cas, il est plus difficile encore d'en prescrire les règles; mais le plus naturel, je crois, est, que le maréchal Daun voudra se porter dans la Silésie, car le projet de conquête que la cour de Vienne a formé, est de conquérir cette province,1 d'autant plus que la guerre tire vers sa fin et qu'il ne s'agit pas de conquérir la Marche, mais bien la Silésie.
5° Je serais bien embarrassé de trouver de meilleurs commandants pour Torgau et Wittenberg que Billerbeck et Süssmilch, et, dans tout le choix qu'on fera dans l'armée, on n'en trouvera pas de meilleurs.
6° Le colonel Arnstedt et le commissariat restent ici pour les vivres, et, si vous voulez qu'un officier général en ait l'inspection dans l'armée, il y a les deux généraux Stutterheim dont vous pouvez choisir tel que vous voudrez.
7° Les commandements des bataillons de grenadiers dans la succession de leurs chefs ont été confiés jusqu'ici aux plus anciens capitaines des bataillons, et ce serait un passe-droit pour eux que de recevoir un étranger qui n'est pas major;2 ainsi il faut bien que cela reste sur le pied où cela a été jusqu'à présent.
8° Il y a 20000 écus assignés de la caisse de Flesch pour les dépenses extraordinaires, qui sont entre les mains du commissariat, dont vous pouvez disposer, tant pour les espions que pour les récompenses et pour de pareils extraordinaires. 9° Les ordres au commandant à Magdeburg seront expédiés incessamment.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
12850. AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.
Meissen, 28. April 1761.
Nachdem Ich den Einhalt Eures Schreibens vom 25. dieses mit mehreren ersehen,3 so sehe Ich die Nothwendigkeit von Schweidnitz, um dort4 und die dortigen Gegenden zu Eurer Position zu behalten, wohl ein; daher, wenn es nicht anders ist, Ihr nach dem Zeiskenberg und den Höhen von Kunzendorf noch mehr detachiren, allenfalls Selbsten dahin gehen müsset.
Ich werde den 4. Mai ohnfehlbar über die Elbe gehen und den 8.
1 Vergl. S. 355. Anm. 3.
2 Der Prinz hatte, Meissen 28. April, seinen Freund, den Hauptmann Grafen Henckel im Infanterieregiment Prinz von Preussen, zum Commandeur eines Grenadierbataillons empfohlen.
3 Goltz hatte gemeldet: „Den 23. dieses hat Laudon nicht allein Landeshut, sondern auch Gottesberg, Waldenburg. Tannhausen und fast das ganze Gebirge occupirt.“
4 So.