<436> Tartarchan auf Einrathen eines türkischen Ministers vorgeschlagen habet;1 Meine letztere Dépêche wird Euch gezeiget haben, wie Ich hiesigerseits dazu gethan. Dieses wäre vorerst das prompteste efficace Mittel Mir zu helfen.

Wie Ich Euch schon geschrieben, so ist Meine Situation critique. Ich habe hier Laudon vor Mir, Daun und die Russen werden dazukommen, so drei Armeen machen, denen Ich zwei entgegensetzen kann. In Sachsen hat Mein Bruder Heinrich eine österreichsche und die Reichsarmee vor sich, und in Hinterpommern wollen die Russen mit einem aparten Corps, von ihrer Flotte souteniret, auf Colberg gehen, denen Ich den Prinz Eugen von Württemberg entgegensetze; anderer Umstände nicht zu gedenken. Auf einen Frieden ist gar nicht zu rechnen; die feindliche Höfe seind zu trotzig, davon hören zu wollen, wie sehr sie sich auch deshalb bei dem Public verstellen.2

Friderich.

Nach dem Concept.


12932. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Kunzendorf, 3 juin 1761.

Votre rapport du 19 de mai vient de m'être rendu. Quoique j'aie appris avec satisfaction les sentiments raisonnables et pacifiques de milord Bute et les motifs qui sauraient rendre plus flexible M. Pitt,3 afin de ne pas insister plus raidement à la prolongation de la guerre et à des conditions point du tout acceptables de la France, je dois cependant vous faire remarquer sur ce que vous dites du désir des ministres à ce que la présente campagne soit la dernière, que, si nous devons faire cette campagne jusqu'au bout, il sera fort à appréhender qu'il n'arrivera du malheur, soit ici soit au prince Ferdinand, qui ensuite saura changer ou altérer toute la face des affaires. Voilà pourquoi il nous faut un évènement favorable et prompt au moyen duquel les malheurs qui nous menacent, sauront être prévenus.4



1 Vergl. Nr. 12894.

2 An den Gesandten Hellen schreibt der König, Kunzendorf 3. Juni: „Je ne saurais croire que la cour de Vienne soit tellement intriguée que vous le dites des affaires de Turquie, puisqu'en ce cas elle ne laisserait de faire des démonstrations plus réelles, en prenant des arrangements en conséquence, qu'elle paraît négliger jusqu'à présent.“

3 Die Gesandten hatten berichtet, Pitt suche es zu vermeiden, „d*encourir auprès de la nation le reproche d'un ministre trop ambitieux et trop entreprenant, dont ses ennemis s'empressent depuis quelque temps de le flétrir.“

4 An Finckenstein schreibt der König, Kunzendorf 3. Juni: „Les dépêches d'Angleterre que vous m'avez envoyées, ne me consolent guère. Vous aurez vu que le désir des ministres pour la paix se borne à souhaiter que la présente campagne soit la dernière.“ Dem Minister werden dann, wie oben, die Befürchtungen des Königs wegen des Prinzen Ferdinand und die Nothwendigkeit eines baldigen glücklichen Ereignisses mitgetheilt. „Je suis très persuadé que l'Angleterre conviendra avec la France de la paix au mois d'octobre à peu près; mais tout cela ne nous servira de rien. Alors ce sera après coup, à moins qu'un évènement prompt et a temps ne nous tire de notre embarras et de notre situation incertaine et critique.“ Eigenhändig ist hinzugefügt: „Nous resterons dans l'inaction jusques à la fin de ce mois.“