<451> Francfort. Voilà des idées bien vagues, mais je ne suis pas en état de vous en donner d'autres.

Quant aux affaires de Saxe, j'ai eu des lettres qui disent que Daun viendra en Silésie; je crois qu'il attend que les opérations se doivent engager de ce côté-ci, pour me donner, selon lui, l'extrême onction, quand je serai à l'agonie.1

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12950. AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.

Kunzendorf, 12. Juni 1761.

Der König hält es für das beste, so stehen zu bleiben, „wie wir seind, bis dass man erst sehen wird, wohin die Leute eigentlich ihre Mouvements machen wollen“ .

Was Ich Euch aber dabei zum meisten recommandire, ist dieses, dass, woferne die Russen von Posen gegen Breslau marschiren sollten, Ihr alsdenn, ohne einmal Meine Ordre deshalb abzuwarten, sogleich dahin marschiren sollet.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


12951. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Kunzendorf, 12 juin 1761.

Der König bestätigt den Empfang des Berichtes vom 9. Juni. Er habe dem Kriegscommissariat Befehl ertheilt, aus Magdeburg für einen halben Monat Fourage zur Armee des Prinzen zu senden, „mais, après cela, vous pourrez fourrager au moins en trois semaines les grains; il y a un an que déjà depuis quinze jours je fis fourrager toute mon armée, non les granges, mais les champs.“

Quant au plan d'opération des ennemis, je suis fort embarrassé de vous le dire. C'est le siège de Colberg que je vois de certain, tout le reste me paraît encore bien obscur. J'aurais envoyé le général Goltz à Francfort, mais voici deux raisons qui m'en ont empêché. Primo, parcequ'il n'est pas assez fort pour arrêter l'armée russe, et qu'elle peut passer l'Oder [à Schiedlo],2 sans que Goltz puisse l'empêcher. La seconde raison est celle-ci: si Goltz se tient de ce côté-là, et que les Autrichiens fassent marcher un corps de 15 à 20000 hommes de Zittau vers la Marche, il pourrait se trouver entre deux feus ou obligé de se replier en hâte vers Berlin; il faudrait donc des remèdes plus puissants pour remédier au mal, et ce serait alors un double embarras, de marcher contre l'ennemi, et de se joindre au corps de cette rive.



1 Ein eigenhändiger Zusatz zu obigem Schreiben enthält spöttische Bemerkungen über die Verlobung des Obersten von Schwerin. (Vergl. S. 415.)

2 Ergänzt nach dem Concept. Schiedlo nördl. von Guben, rechts a. d. Oder.